Alphonse de Lamartine est un écrivain, poète, historien et ministre des Affaires étrangères français, né le 21 octobre 1790 et mort le 28 février 1869 à l'âge de 78 ans. Il est l'une des plus grandes figures du romantisme en France.
Sa vie[]
Alphonse est né à Mâcon le 21 octobre 1790 dans une famille de petite noblesse attachée au roi et à la religion catholique. Il passe son enfance à Milly, un village près de Mâcon, en Bourgogne du sud, et fait ses études au collège de Belley chez les jésuites où il rencontre Aymond de Virieu à Lyon. L'abbé Dumont insuffle Alphonse une grande ferveur religieuse. Il lit Chateaubriand, Virgile et Horace.
Après son retour à Milly, il commence à écrire de la poésie sous l'inspiration des poèmes d'Ossian. En 1811, il part en voyage en Italie avec Virieu. Il découvre Florence, Rome et Naples. Il s'éprend d'une jeune napolitaine, Antoniella, qui sera le modèle de sa Graziella.
De retour en France, il est nommé maire de Milly en 1812. Il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur. En 1814, il devient en quelque sorte le garde du corps de Louis XVIII.
En octobre 1816, victime de langueurs, il part à Aix-les-Bains en Savoie. Il y rencontre Julie Charles à Aix-les-Bains. Les deux jeunes entament une idylle qui durera jusqu'à la mort de Julie en décembre 1817. Le poète est profondément marqué par ce tragique qui lui inspire le recueil Méditations poétiques en 1820 et obtient un grand succès. Dans la même année, il épouse Marianne-Elisa Birch, une anglaise. Il occupe des fonctions de secrétaire d'ambassade en Italie avant de démissionner en 1830.
En 1822, sa fille Julia naît et en 1824, ses sœurs Césarine et Suzanne meurent. En 1823, il publie d'autres poèmes comme les Nouvelles Méditations poétiques et La Mort de Socrate. En juin 1930, il publie les Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l'Académie française en 1829.
Lamartine se rallie à la monarchie de juillet mais échoue à la députation. Il écrit Sur la politique rationnelle et commence Jocelyn. En 1832 il voyage en Orient visite la Grèce, le Liban et les lieux saints catholiques, qui sera un voyage fortement marqué par la mort de sa fille Julia, qui lui inspire le poème Gethsémani ou la Mort de Julia, texte qu'il intégrera par la suite dans son récit du Voyage en Orient.
En 1833, il est élu député et le restera jusqu'en 1851 : il évolue du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués. Lors de la Révolution de 1848, il joue un rôle important, il proclame la Seconde République et devient chef du gouvernement provisoire de 1848. La même année, il est battu aux élections présidentielles.
En 1860, il est lourdement endetté et doit vendre Milly et écrire des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques ou son Cours familier de littérature (1856-1869) à côté de textes plus réussis mais mineurs comme Le Tailleur de pierre de Saint-Point (1851). Son dernier grand poème La Vigne et la Maison est écrit en 1857.
Alphonse de Lamartine meurt le 28 février 1869 dans 135 avenue de l'Empereur, deux ans après une attaque l'ayant réduit à la paralysie. Il et repose dans le caveau familial au cimetière communal, le long du mur du parc du château de Saint-Point qu'il a habité et transformé depuis 1820.
Ses écrits[]
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Iconographie[]
Sur l'auteur[]
Livres |
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Sources[]
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Gravé par Deveaux en 1857, d'après le dessin original de 1828 - Notice BnF
- ↑ Dessin anonyme vers 1835 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par Alophe vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par Julien vers 1838 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par N. Maurin vers 1835 - Notice BnF
- ↑ Dessin anonyme vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessin anonyme vers 1848 - Notice BnF. Devant un fond de nuages, il se tient debout sur un globe terrestre, son "Manifeste adressé à tous les peuples" dans une main, l'autre main appuyée sur la poitrine. Il est ceint de l'écharpe de Représentant.
- ↑ Dessiné par H. Jannin vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par Gustave Lévy vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessin anonyme vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessin anonyme vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Gravé par Edouard Rosotte, sur un dessin de J. Galdreau vers 1848 - Notice BnF.
- ↑ Dessin anonyme vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par Nicolas-Eustache Maurin vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessiné Pelée vers 1855 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par Massard vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par J. Robert vers 1868 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par Gillot vers 1869 - Notice BnF
- ↑ Gravé par Gillot vers, d'après la photographie de Antoine Samuel Adam-Salomon de 1869 - Notice BnF
- ↑ Dessinée par l'Atelier Nadar vers 1850 - Notice BnF
- ↑ Un Ange déchu dessin anonyme vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par le Marquis de Courval en 1826 - Notice BnF
- ↑ Dessin anonyme vers 1848 - Notice BnF
- ↑ Dessiné par Achille Devéria vers 1848 - Notice BnF. Lamartine est assis à droite.
- ↑ Dessiné par E. Renault vers 1848 - https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41521267z Notice BnF]. Lamartine est assis à droite. En attendant leur tour, Cavaignac, les bras croisés, Ledru-Rollin, esquissant un pied-de-nez, Lamartine et Thiers regardent Louis-Napoléon, qui, à califourchon sur le dos d'un homme du peuple, se présente à la République, assise sur une chaise devant le Palais-Bourbon.
- ↑ Dessin anonyme vers 1848 - Notice BnF. La France, costumée en bergère, ne se décide pas à attribuer la pomme de la présidence à l'un des trois candidats qui la convoitent : Louis-Napoléon, coiffé du petit chapeau, Cavaignac, armé d'un grand sabre et Lamartine, couronné de lauriers et les yeux levés vers le ciel.
- ↑ Dessiné par Cham vers 1848 - Notice BnF. Avec sa raquette, Cavaignac s'apprête à renvoyer rageusement la balle du "23 juin" que lui lance Garnier-Pagès, encadré de ses co-équipiers : Pagnerre, Lamartine et Ledru-Rollin.
- ↑ Dessiné par Charles Devrits vers 1848 - Notice BnF. Un ouvrier confie un secret à l'oreille de la République, assise au milieu de ses prétendants : Lamartine avec une lyre, Marrast, agenouillé, tenant sa clochette de président de l'Assemblée, Cavaignac debout, les bras croisés sur la poitrine et Thiers, à califourchon sur un tabouret ; à ses pieds, dans son chapeau, est enroulé le manuscrit « De la propriété ». A l'arrière-plan, un saltimbanque harangue la foule.
- ↑ Dessiné par E. Renault vers 1848 - Notice BnF. La République, les yeux bandés, essaye à tâtons d'atteindre le futur Président dans le cercle des joueurs. A gauche, Ledru-Rollin, Cavaignac et Louis-Napoléon, derrière lesquels se tiennent un ouvrier, un garde national et un grognard ; à droite, Lamartine poussé par un prêtre et par le comte de Chambord ; Thiers, poussé par le prince de Joinville et le petit comte de Paris, monté sur un coq. Dans la nacelle du "Curieux, Ballon monstre, 1848", Louis-Philippe observe la scène avec une longue-vue.
- ↑ Dessin anonyme vers 1849 - Notice BnF. Dans un paysage campagnard, au pied d'un arbre de la Liberté, Charles X et Louis-Philippe sont assis en bas d'un talus, Lamartine, Ledru-Rollin et trois autres "tondeurs". Maintenant leurs victimes sur les genoux, ils sont tous protégés par des tabliers et munis de ciseaux pointus, et leur indifférence contraste avec les larmes des moutons.
- ↑ Dessiné par Charles Vernier vers 1848 - Notice BnF. Dans un manège qu'actionne un ouvrier, Lamartine, Louis-Napoléon, Cavaignac et Ledru-Rollin, montés respectivement sur Pégase, sur un aigle, sur un cheval de bois et sur un sphinx dont la tête a emprunté les traits de George Sand, essaient de décrocher les anneaux du jeu "de la Présidence" sous la surveillance de la République, en tunique courte et bonnet phrygien.
- ↑ Dessiné par Napoléon Thomas vers 1848 - Notice BnF. Lamartine parle à la tribune, tandis que les insurgés envahissent la salle ; dans la travée centrale des gradins, la duchesse d'Orléans, entourée de ses fils, du duc de Nemours et de quelques fidèles, demeure assise dans un fauteuil.
- ↑ Dessiné par Eugène Charpentier - Notice BnF. Lamartine, debout sur une chaise, ceint de l'écharpe de Représentant, désigne à la foule le drapeau tricolore, surmonté de l'aigle impériale.
- ↑ Dessiné par C. Mondor de l'Aigle - Notice BnF. A la République assise, les menottes aux poignets, au pied d'un arbre de la liberté, Lamartine offre sa lyre et un rouleau de vers, le comte de Chambord un sac d'écus, Louis-Napoléon son aigle, Cavaignac un canon, Ledru-Rollin désigne l'ouvrier qui l'escorte, le prince de Joinville, accompagné du comte de Paris, fait espérer un sac d'écus, qui plane dans les nuages à côté de la silhouette de Louis-Philippe.
- ↑ Dessiné par Jean-Jules Jacott en 1847 - Notice BnF. Pie IX, les mains posées sur les épaules de Lamartine et d'un diplomate suisse regarde une Renommée qui vole dans le ciel ; les trois hommes sont debout sur un globe terrestre, et, derrière eux, se détachent sur un profil de montagnes les silhouettes de Saint Pierre de Rome, de Notre-Dame de Paris et de la colonne de Juillet.
- ↑ Gravé par Gustave Lévy, d'après la sculpture de Adam Salomon - Notice BnF. A la République assise, les menottes aux poignets, au pied d'un arbre de la liberté, Lamartine offre sa lyre et un rouleau de vers, le comte de Chambord un sac d'écus, Louis-Napoléon son aigle, Cavaignac un canon, Ledru-Rollin désigne l'ouvrier qui l'escorte, le prince de Joinville, accompagné du comte de Paris, fait espérer un sac d'écus, qui plane dans les nuages à côté de la silhouette de Louis-Philippe.
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF