Intrigue[]
Chapitre 1
Georges Duroy, ancien militaire envoyé en Afrique, avait belle allure. Il était revenu à Paris dans le but de faire fortune, mais pour le moment il avait peu d'économies, car il travaillait aux bureaux du chemin de fer du Nord, qui le rémunéraient peu. A la recherche d'une femme en cette soirée de juin, il flânait dans Paris, tout en faisant attention au peu d'argent qu'il lui restait. La chaleur de l'été, l'assoiffait, et lorsqu'il s'apprêta à entrer au Café Américain, il reconnut un ancien camarade de combat : Forestier. Ce dernier, lui raconta alors qu'il était devenu journaliste, et qu'il était malade depuis son retour en France. Il l'invita à le suivre au journal : la Vie Française. Puis autour d'un verre et après réflexion, Forestier lui proposa de devenir journaliste pour lui. Il l'invita alors, à diner chez lui le lendemain, avec son patron. Ils continuèrent leur promenade jusqu'aux Folies-Bergères puis dans un jardin public où Georges se fit séduire par deux filles de joie. Forestier fit remarquer à Georges qu'il avait du succès, et qu'il devrait s'en servir pour faire une place. Puis il prit congé et Georges rejoignit une des deux femmes (Rachel).
Chapitre 2
Le lendemain, Georges se rendit au dîner, habillé du mieux qu'il put, si bien qu'il ne se reconnut pas dans la glace. Quand il arriva chez Forestier, il perdit confiance, tant ce monde lui était inconnu. Mme Forestier l'accueillit chaleureusement, puis arriva Clotilde de Marelle et sa fille Laurine ; M. Walter et sa femme, Jacques Rival, Norbert de Varenne et enfin Forestier. Intimidé, Georges resta silencieux durant le repas, tout en appréciant la compagnie de Mme de Marelle qui lui paraissait belle, originale et fine d'esprit. Après quelques verres, il se sentit prêt à prendre part aux discussions journalistiques. Il engagea une discussion sur l'Algérie et montra qu'il savait de quoi il parlait. Encouragé par les convives, Forestier proposa les services de Georges à M. Walter. Celui-ci lui donna rendez-vous le lendemain et lui demanda un article sur l'Algérie au plus vite. Georges sentit que la roue tournait et qu'il faisait sa place dans le monde du journalisme. Plus assuré, il engagea la conversation avec Clotilde puis se rapprocha de Mme Walter, encouragé par Mme Forestier. Heureux de cette nouvelle vie, il rentra chez lui.
Chapitre 3
Lorsqu'il se mit à écrire, son inspiration de la journée s'était éclipsée et rien ne sortait. Découragé, il se mit à réfléchir à sa situation d'infortuné, et au taudis qu'il occupait. Mais rien ne venait. Il se remémora ses parents, l'Afrique, il rêvassa puis se coucha. Emplit d'espérances, il se leva tôt le lendemain mais resta à nouveau sur une page blanche. Il se décida alors à aller demander de l'aide à Forestier. Celui-ci le dirigea vers sa femme. Elle le reçut en peignoir dans son bureau, le fit asseoir, le questionna sur son sujet puis lui dicta son article. A la fin de cette dictée surprenante, elle lui ordonna de la signer.
Puis elle engagea la conversation sur Mme de Marelle et l'informa qu'elle était mariée. Il commençait à apprécier la compagnie de Mme Forestier, quand le Comte de Vaudrec les interrompit. Georges, intimidé, prit congé. Il gagna la Vie Française pour son rendez-vous. Voyant la file d'attente, il demanda à voir Forestier. Celui-ci l'introduisit dans le bureau de M. Walter qui était en pleine partie de cartes. Rapidement, il l'embaucha et accepta son article. Forestier ramena Georges dans son bureau et lui expliqua ses fonctions et les ficelles du métier.
Chapitre 4
Le lendemain, Georges se leva tôt, impatient de voir la publication de son article dans la Vie Française. Fier de son nouveau statut, il démissionna des chemins de fer du Nord et empocha sa dernière paie. Heureux de cette publication, il se faisait un plaisir de montrer qui il était. Il se rendit ensuite à la Vie Française où Charles Forestier les envoya (lui et St Potin) glaner des informations pour un article sur la colonisation anglaise. St Potin lui parla de tous les acteurs du journal en n'oubliant pas de les critiquer. Puis il expliqua à Georges que Madeleine était la maîtresse de Vaudrec. Georges échauffé, mit fin à la conversation.
Lorsqu'il rentra écrire son second article, rien ne vint. Il se décida alors à retourner voir Madeleine, le lendemain. Mais lorsqu'il se présenta chez les Forestier, il ne put avoir son aide, dévouée à Charles. Contrarié par cet imprévu et par la réaction méchante de Charles, Georges rentra chez lui et écrivit rapidement son article. Le soir, il retourna aux Folies-Bergères où il rencontra Rachel et passa la nuit avec elle. Le lendemain, il constata que son article n'avait pas été publié. Celui-ci fut refusé, à mesure que Georges le réécrivait. Il décida de laisser cela de côté, privilégiant le travail pour Forestier. Dans sa quête d'informations, il rencontrait de plus en plus d'individus hauts placés.
Chapitre 5
Septembre - Georges continuait son travail, mais regrettait la lenteur de sa réussite. Il n'attendait que de connaitre des femmes du monde qui lui permettraient de s'élever. En outre, Forestier ne se conduisait plus en ami avec lui et il n'osait plus aller voir Madeleine. Il se rappela de Clotilde et lui rendit visite plusieurs fois. Laurine était de plus en plus conquise par ce jeune homme et Clotilde lui proposa de diner avec les Forestier, le samedi suivant. Georges se réjouissait de ce repas et son attirance pour elle, augmentait. A ce dîner, Georges conquis les deux femmes en introduisant le thème de l'amour aux discussions, tandis que Forestier semblait de plus en plus malade. Les esprits se mêlaient mais Charles fut pris d'une crise de toux et voulut rentrer.
Georges raccompagna Clotilde et se jeta sur elle pour l'embrasser. Elle se défendit puis se laissa aller. Le lendemain, lors du rendez-vous qu'elle lui avait donné, ils s'embrassèrent et elle mit de la distance entre eux, évitant ainsi le scandale. Pour se retrouver seuls, elle viendrait le lendemain chez lui. Laurine continuait d'apprécier cet homme qu'elle appela Bel-Ami.
Clo décida de louer un appartement pour leurs rencontres afin d'être plus à l'aise et moins visibles. Puis le temps passant, ils sortirent plus souvent ensemble dans Paris, si bien qu'à force d'escapades, Georges se retrouva sans argent. Presque tous ses amis lui avaient fait crédit. Il fut obligé de refuser une de leurs sorties et dut lui faire croire qu'il n'avait plus de sous car il en avait prêté à son père. Elle fut encore plus amoureuse, et usait de stratagèmes pour lui mettre des pièces dans ses poches. Mais un jour où Clotilde voulut aller aux Folies-Bergères, tout bascula. Là-bas, ils rencontrèrent Rachel qui, vexée de l'attitude de Georges, clama leurs ébats. Humiliée Mme de Marelle, ne voulut plus le revoir.
Chapitre 6
Georges se sentit triste d'avoir perdu Clotilde, mais son besoin d'argent était plus fort. D'autant plus fort, qu'au travail, Forestier lui menait la vie dure. Il se décida alors à rendre visite à Madeleine dans le but de la séduire et d'humilier Charles. Cependant, elle lui fit comprendre qu'ils resteraient bons amis. Dans cette perspective, elle lui conseilla d'aller séduire Mme Walter pour avoir un poste supérieur à la Vie Française. Après quelques échanges, il se rendit chez Mme Walter, un samedi après-midi. Silencieux dans un premier temps, il fit remarquer, par la suite, aux femmes présentes, son esprit affûté.
Elles l'apprécièrent beaucoup et il fut très vite promu au rang de chefs des Echos et invité à dîner chez les Walter. Il était très fier de ce changement de situation et sentait la fortune venir. Chez les Walter, il rencontra leurs deux filles. Mais il fut surpris par la venue de Clotilde. Ce fut elle qui engagea la conversation et fit disparaitre son malaise. A la fin du dîner, ils se donnèrent rendez-vous le lendemain. Georges raccompagna Norbert, qui se mit à discuter de la vieillesse et de la mort qui le guettait et lui conseilla de profiter de la vie. Le lendemain, Clotilde l'informa que son mari rentrait et que, pour le voir elle lui proposait de dîner avec lui et les Forestier, la semaine suivante. Lors du repas, on s'inquiéta de l'état de santé dégradé de Charles. Sur ordres du médecin, les Forestier partirent dans le Sud pour la guérison de Charles.
Chapitre 7
Le départ de Forestier pour le Sud amena Georges à avoir plus de poids à la Vie Française. Mais arriva le moment de la critique et Georges fut controversé par un journaliste de La plume. Si bien que par ses obligations envers M. Walter et pour la réputation du journal, il dut se défendre dans un duel en armes contre ce journaliste. Le soir précédent le combat, Georges fut pris d'angoisses et ne dormit pas de la nuit. Le matin, Rival et ses deux témoins vinrent le chercher pour l'emmener au duel. Georges tentait de se concentrer pour ne pas se laisser envahir par la peur. Mais, les tirs passés, ni Georges, ni l'autre journaliste ne furent touchés. Duroy, se sentit alors invincible. L'amour de Clo pour Georges s'était endurci avec ce duel. Elle ne voulait plus le quitter, mais la présence de son mari la contraignait à ne plus le voir aussi souvent. Georges décida de s'installer dans leur appartement rue de Constantinople, et lui jura de n'y emmener aucune autre femme qu'elle. Elle accepta et l'invita à un diner avec son mari qui voulait le revoir.
Chapitre 8
Chapitre 1
La vie parisienne de Duroy continuait sans heurts, lorsqu'il reçut un télégramme de Madeleine, l'informant de son retour sur Paris. Il la rejoignit et comprit qu'elle avait accepté sa demande. Leurs rencontres restèrent discrètes jusqu'à ce que le deuil de Charles soit terminé. Puis Madeleine proposa à Georges de se marier le 10 mai et de profiter de tout cela pour anoblir son nom : Georges Du Roy de Cantel. Il informa Clotilde de son mariage en lui expliquant qu'il aurait préféré l'épouser. Mais celle-ci resta bouleversée. Un mariage simple et civil les unit et ils partirent aussitôt pour Rouen, rendre visite aux parents de Georges. Durant ce long trajet, Georges tenta de se rapprocher de Madeleine, malgré sa froideur. Arrivés à Rouen, ils rencontrèrent M. et Mme Duroy, vieux paysans bourrus. Madeleine fut plus surprise que prévu (c'est elle qui avait forcé Georges à l'emmener chez ses parents) et se sentit réellement mal à l'aise en leur présence. Sa belle-mère, par son attitude, lui faisait comprendre qu'elle n'acceptait pas le choix de son fils. Elle poussa Georges à mettre fin à leur séjour.
Chapitre 2
Peu de temps après être rentrés à Paris, Madeleine organisa un dîner avec Vaudrec. Georges s'entendit admirablement bien avec lui. A la suite de ce repas, Madeleine et Georges écrivirent un article politique au sujet de la colonisation marocaine. L'article fut publié et Georges reçut les honneurs et se fit offrir la direction du pôle politique à la Vie Française. Cependant, peu à peu il se mit à subir les moqueries des autres journalistes qui le comparait à Forestier, à la fois dans son écriture et dans sa position (mari de Madeleine, directeur du pôle politique). Ces comparaisons lui étaient détestables et envenimaient sa jalousie envers Charles. Il se raisonna alors et se mit à se moquer de son ami défunt, ce qui lui permettait de se défouler de toutes ces railleries. Mais lors d'une balade nocturne, sa jalousie prit le dessus et il demanda à Madeleine si elle avait déjà été infidèle. Son silence mit Georges hors de lui, et dans son esprit son amour pour elle était rompu : il ne serait plus jaloux, ni des rencontres de sa femme, ni de Charles. Mais la haine avait pris cette place.
Chapitre 3
Georges fit informer ses collègues d'arrêter de l'appeler Forestier. Lorsqu'il rentra, Madeleine était en compagnie de Mme Walter, Suzanne et Rose - ses filles - et Mme de Marelle. Il se proposa d'emmener Mme Walter et ses filles à une soirée donnée par Rival. Quand elles furent toutes parties, Madeleine indiqua à Georges que Mme Walter et ses filles semblaient être très attachées à lui. De son côté, il appréciait la beauté de Suzanne. Plus tard, il se réconcilia avec Clo et lui avoua ses sentiments. Le jour venu, il accompagna Mme Walter et ses filles à la soirée de charité de Jacques Rival. Il se fit un plaisir de séduire sa patronne et de l'embarrasser. De son côté, Madeleine multipliait les contacts politiques pour écrire des articles à sensations et se faire une place. Elle recueillait souvent des informations secrètes sur la situation géopolitique du Maroc. Elle invita à dîner M. et Mme Laroche-Mathieu et d'autres convives, pour conforter ses contacts. Durant ce repas, Georges continua à faire sa cour à Mme Walter, ce qui l'excitait de plus en plus.
Chapitre 4
Georges, qui avait fait en sorte de pousser à bout Mme Walter, la rejoignit à l’Église de la Trinité. Il s'amusait à lui avouer des sentiments passionnés auxquels il semblait ne pas croire. Mais à force de jouer avec ses sentiments, elle lui avoua qu'elle l'aimait depuis son mariage. Cet aveu la bouleversa, elle qui était si fidèle et droite. Elle se confessa, puis informa Georges qu'elle ne le reverrait plus. Il passa alors à la Vie Française où tout le monde était sur le pied de guerre : suite à la volonté de coloniser le Maroc, le gouvernement changeait ; Laroche-Mathieu, devenait notamment, ministre des affaires étrangères. Georges proposa alors de reprendre sa chronique sur l'Afrique (Chapitre 1 et 2). Le soir venu, il en informa sa femme et reçut aussi un mot surprenant de Mme Walter qui lui donnait rendez-vous. Lors de leur rencontre, elle s'excusa de sa conduite de la veille et Georges l'amena rue de Constantinople. Malgré la peur qu'elle tentait de lui faire comprendre, Georges se jeta sur elle pour la déshabiller. Elle se défendit puis se laissa aller.
Chapitre 5
A mesure que Madeleine récoltait des informations et des contacts, la Vie Française, prenait de l'importance. Ainsi, Georges devint le porte-parole de Laroche-Mathieu. Il le voyait avant chaque discours. Ce matin, le ministre des affaires étrangères donna pour instructions de laisser entendre que la colonisation du Maroc était possible, mais qu'ils ne le feraient pas. Georges enviait la position de cet homme mais détestait son attitude envers Made. Cependant, il reçut un message de la part de Virginie, qu'il tentait d'éloigner de lui, ne supportant plus sa compagnie. Elle l'avertissait d'une information importante et lui donnait rendez-vous. Il s'y rendit et elle lui expliqua que la France allait coloniser le Maroc et donc payer sa dette, et que Walter et Laroche, en secret, avait racheté les parts de la dette à bas prix.
L'arrivée des troupes françaises au Maroc, sonnait le début de leur fortune. Georges fut surpris et elle lui proposa d'acheter une partie de la dette pour lui. Il accepta et plus tard, transmis le filon au mari de Clotilde. Son rendez-vous avec celle-ci tourna court, lorsqu'elle trouva un cheveu de Virginie accroché à sa chemise. Il passa chez Vaudrec avant de rentrer et on l'informa qu'il était mourant ; Madeleine s'y rendit. Elle revint, lorsqu'il décéda, attristée et sans aucun héritage. Georges lui raconta alors le plan financier de Laroche et Walter, sans nommer son indicateur.
Chapitre 6
A la sortie de l'enterrement de Vaudrec, Georges se demandait pourquoi sa femme n'avait pas reçu d'héritage. Mais en rentrant, un mot du notaire, informant Madeleine d'un héritage à son nom, les attendait. Cet héritage unique à sa femme, rendit Georges suspect sur les relations de sa femme avec Vaudrec. Il pensait qu'elle était sa maîtresse, mais elle tentait tant bien que mal de se défendre de ces accusations. Quoiqu'il en fût, Georges craignait pour sa réputation si l'on apprenait que seule sa femme, avait hérité. Il donna son accord d'acceptation d'héritage à Made, à condition d'en avoir la moitié et de pouvoir dire que l'héritage les concernait tout deux. Désormais fortuné, Georges s'offrit un chronomètre où il fit graver « baron Du Roy de Cantel ». Ils fêtèrent cette nouvelle avec M. et Mme de Marelle (malgré la dispute entre Georges et Clotilde).
Chapitre 7
Deux mois s'étaient écoulés et le Maroc avait été colonisé. Walter et Laroche avaient donc gagné des millions de francs grâce à leurs petites combines. Avec cet argent, Walter avait acheté un hôtel particulier et une toile de maître dont le tout-Paris s'émerveillait. Il décida donc de faire une grande soirée où il présenterait ce tableau, et où il choisirait ses nouveaux amis. Georges était agacé par cette richesse et par sa femme qui avait été déconseillé par Laroche, d'acheter des fonds du Maroc. Il alla à cette soirée à reculons. Cependant, il rencontra Suzanne Walter, qui se languissait de ne plus le voir et qui l'appréciait beaucoup. Il pensait finalement qu'il aurait dû se marier avec elle.
Dans ses pensées, il constata que Laroche et sa femme s'étaient rapprochés et cela l'horripilait. Virginie l'interpella et lui expliqua discrètement qu'elle ne pouvait plus se passer de lui et lui remis l'argent qu'elle avait gagné pour lui (Chapitre 5). Georges lui fit promettre qu'il reviendrait la voir comme avant, s'ils ne restaient que des amis. En rentrant chez eux, Madeleine lui donna la légion d'honneur que Laroche lui remettait. Ils dinèrent chez les Walter pour fêter cet honneur, qui ne plaisait guère à Georges. A la fin du repas, ils se promenèrent jusqu'au tableau Jésus marchant sur les flots, et tout le monde vit une ressemblance entre ce Christ et Georges.
Chapitre 8
Georges eut vent du futur mariage de Suzanne, ce qui ne lui plaisait pas, car il la voulait. Au cours d'une discussion, lors de leurs réguliers repas, Georges avoua ses sentiments à Suzanne et elle lui répondit qu'elle l'épouserait s'il n'était pas marié. Georges qui était déjà agacé des relations entre Laroche et Madeleine et de Laroche lui-même, espionna leurs rencontres. Un jour où il connaissait par cœur leurs entrevues, il convoqua le commissaire de police afin de les prendre en flagrant délit d'adultère. Les indices de Georges fonctionnèrent et le commissaire constata la faute : il pouvait ainsi divorcer de Madeleine et destituer Laroche de ses fonctions. Il partit à la Vie Française annoncer la nouvelle à Walter. Ce dernier fut surpris de l'audace de son jeune journaliste. Georges se sentait libre et décida de faire ce qu'il voulait depuis longtemps : se présenter au poste de député de Normandie.
Chapitre 9 Le problème n'était pas résolu : les Walter voulaient encore marier leur fille au marquis de Cazolles. Georges, divorcé, fut invité à une sortie à la campagne qui précédait le départ des Walter pour l'été. Durant cette balade, il s'assura des sentiments de Suzanne et lui proposa un plan pour qu'ils se marient. Suzanne dut avouer à Virginie et à son père qu'elle aimait Georges et qu'elle voulait l'épouser. Dans la nuit, elle s'échappa de chez elle et le rejoignit où il l'attendait pour l'enlever. Ils partirent à la Roche-Guyon passer quelques jours et attendre l'aval des Walter pour leur mariage. Virginie était hors d'elle, tant son amour pour Georges était encore fort. Le père Walter, plus pragmatique, conclut qu'il était préférable d'accepter ce mariage. D'autant plus que Georges était un homme audacieux et malin. Mme Walter ne savait plus à qui se confier et se rendit auprès du tableau du Christ, où elle l'implora, malgré sa ressemblance avec Georges. Elle fit un malaise et fut retrouvée le lendemain. Walter accepta le mariage et Georges revint avec Suzanne à Paris.
Chapitre 10
Georges rejoignit Clotilde et à nouveau ils se disputèrent et mirent fin à leur relation : Clo n'avait pas été prévenu du mariage de Georges avec Suzanne. Le mariage chrétien eut lieu, tout était splendide, majestueux. Georges se sentit très haut dans la hiérarchie sociale. Cependant, Mme Walter dépérissait : de plus en plus vieillie, jalouse de sa fille, elle éclata en sanglots lors de la cérémonie. Puis vint le moment des vœux où Georges se rendit compte du nombre exorbitant de personnes présentes à ce second mariage. Mme de Marelle vint lui présenter ses vœux et lui montra qu'il était pardonné et qu'elle l'aimait toujours. Au sortir de l'église, il envisagea son avenir en tant que député et toujours amant de Clotilde, qui semblait être, finalement, la femme de sa vie.Adaptations[]
Iconographie[]
Sources[]