« |
Ce n'est pas merveille si je chante Bien et mort qui d'amour ne sent |
» |
— Poésies choisies des troubadours du Xe au XVe[2], 1879 |
Sa vie[]
Naissance et mort : XIIe siècle. Il est l'un des plus célèbres troubadours. Il fut accueilli à la cour d'Aliénor d'Aquitaine, Duchesse d'Aquitaine et de Gascogne, dont il devint amoureux. En 1150 environ devenue l'épouse du roi Henri II Plantagenet, duc de Normandie et comte d'Anjou, elle suivit son mari en Angleterre peut-être accompagnée par Bernart de Ventadour qui aurait assisté au couronnement du Roi d'Angleterre. Il revint en France et dépité, passa au service de Raymond V de Toulouse puis on le trouva à Narbonne et, selon sa vida, il finit par rejoindre l'ordre de l'abbaye de Dalon après la mort du comte de Toulouse.
Ses écrits[]
Il a écrit beaucoup de chansons et de poèmes que l'on peut retrouver dans diverses éditions :
- 1958 – Choix de chansons, présentées et traduites par André Berry
- 1966 – Chansons d'amour, édition critique avec traduction, introduction, notes et glossaire par Moshé Lazar
- 2016 – Fou d'amour, présentation et traduction de Luc de Goustine
Iconographie[]
Sur l'auteur[]
- 1944 – Bernard de Ventadour, troubadour du XIIe siècle, roman historique de Robert Chantalat
- 1974 – Bernard de Ventadour : troubadour du XIIe siècle par Léon Billet
- 1988 – Bernart de Ventadorn : troubadour du XIIe siècle par Miquèla Stenta
- 1990 – Introduction à Bernart de Ventadorn (Bernart von Ventadorn) par Carl Appel
- 1997 – Bernard de Ventadour : de Limousin en Courtoisie, textes présentés et traduits par les élèves du Collège Bernard de Ventadour
- 2000 – Bernard de Ventadour : troubadour limousin du XIIe siècle : prince de l'amour et de la poésie romane par Marguerite-Marie Ippolito
- 2007 – Bernard de Ventadour ou Les jeux du désir, roman de Luc de Goustine
- 2017 – Bernard de Ventadour : folle amour et courtoisie, acte de congrès
Références[]
- ↑ Issue du manuscrit disponible sur Gallica - Cote : Français 854, fol. 26v
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Issu d'un manuscrit disponible sur Gallica - Cote : Français 12473, fol. 15v