C'est la misère qui pousse l'homme au crime ! C'est possible, c'est en tout cas la vision de Victor Hugo au moment où il écrit Claude Gueux, récit inspiré de faits réels.
Intrigue
Claude Gueux est incarcéré, se prend d'amitié pour un jeune nommé Albin, travaille dur en prison en espérant reconquérir la liberté. Mais voilà que l'on l'écarte d'Albin. Il prévient le directeur des ateliers que tout va mal se passer s'il ne le remet pas avec lui. Alors, Claude Gueux va voir ses compagnons, et leur demande de juger si le directeur des ateliers doit être tué ou pas.
Il le tue. Un procès s'ensuit. Pourquoi cet homme a-t-il volé ? Pourquoi a-t-il tué ? Ces deux questions formulées par Victor Hugo, sont essentielles pour comprendre l’œuvre, qui est une dénonciation de la misère, et de la peine de mort. Victor Hugo fait de Claude Gueux un martyr alors que le véritable Claude Gueux, ne ressemblait en rien à cela.
Mais ce n'est pas l'histoire qu'il faut retenir de ce livre, c'est le combat de Victor Hugo contre la peine de mort et contre la misère. Un roman partial, mais convaincant.
Adaptations
Au théâtre
- André CHANCEREL et Léon GUILLOT DE SAIX, Amis de prison, Théâtre du Grand-guignol à Paris, 1935
- Sarkis TCHEUMLEKDJIAN, Claude Gueux, dernier jour d'un condamné, Les Saisons théâtre à Givors, 2007
En conférence
- Robert BADINTER, Victor Hugo et la peine de mort, BnF, 2002[2]
Iconographie
Sources
- ↑ Illustration de Théophile Alexandre Steinlen, vers 1900 - Notice BnF
- ↑ Consultable sur le site Gallica
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 Édition des Œuvres illustrées, tome 1, gravure de Gérard-Séguin et Gavarni, 1853 - Notice BnF
- ↑ Édition de 1866 - Notice BnF
- ↑ 5,0 et 5,1 Gravures de Chovin et Fortuné Meaulle - Notice BnF
- ↑ 6,0 et 6,1 Édition des Œuvres romanesques, gravures de Jean-François Raffaëlli, 1890