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Intrigue[]

Chapitre 1

Etienne Lantier recherchait depuis huit jours, un poste de machineur. Il avait été licencié des chemins de fer de Lille, après avoir giflé son supérieur. Tandis qu'il marchait dans le froid, la nuit et la désolation, entre Machiennes et Montsou, il arriva auprès d'une mine. Il y rencontra le vieux Bonnemort - charretier - avec qui il discuta du taux de chômage important dans cette région du nord de la France. Ce vieil homme travaillait depuis cinquante ans pour la Compagnie des mines de Montsou, si bien qu'il toussait et crachait du charbon. Il informa Lantier qu'il n'y avait pas de travail pour lui. Mais Etienne décida, au vu de la richesse de la Compagnie et du froid glacial qui régnait, d'aller se renseigner lui-même, malgré l'inquiétant et intimidant Voreux (bouche de la mine).

Chapitre 2

Il était quatre heures et comme tous les matins, la famille Maheu se levait pour aller travailler à la mine. Catherine se leva la première pour réveiller ses frères, Zacharie et Jeanlin et préparer le petit déjeuner. Alzire, Lénore et Henri, les plus petits, restaient dormir plus longtemps. Toussaint Maheu se levait aussi, laissant sa femme - la Maheude - et leur dernière fille - Estelle - dans le lit. Bonnemort - le grand-père - rentrerait de son travail de nuit, un peu plus tard. Cette famille de dix personnes, logée au coron de la mine, se débattait pour gagner un peu d'argent afin de se nourrir. Zacharie, le plus grand, avait déjà deux enfants avec la voisine, Philomène Levaque.

Chapitre 3

Etienne s'était approché du Voreux, il observait sa structure et ses mineurs. Il tenta plusieurs fois de demander du travail aux ouvriers, mais on lui répondait qu'il devait attendre le maître porion (Dansaert). Lassé du froid glacial et des réponses négatives, il se décida à repartir sur les routes. Cependant, il croisa la famille Maheu qui venait travailler. Il réitéra sa demande, mais la réponse fut la même. Mais contre toute attente, quelques minutes plus tard, Catherine vint le chercher pour remplacer Fleurance, décédée la veille. Etienne avait donc trouvé du travail. Ils descendirent dans les décombres effrayants et sans fin de la mine. Ce n'est qu'en arrivant dans leur veine, qu'Etienne s'aperçut que Catherine était une femme. Cette jeune fille mettait Chaval et Etienne en conflit.

Chapitre 4

Tandis que Catherine expliquait à Etienne comment choisir les morceaux de charbon qui rempliraient les chariots qu'ils monteraient au niveau supérieur, Maheu, Zacharie et Chaval, recueillaient le charbon, dans une position inconfortable. Etienne était moins agile que la jeune Catherine et le déplacement des berlines le faisait souffrir. Malgré tout, il était content de travailler. Dix heures arrivèrent et les mineurs (les haveurs, Catherine et Etienne), firent une pause. Catherine donna la moitié de son sandwich à Etienne et ce fut l'occasion de discuter. Il parla de sa mère et de l'alcoolisme de sa famille qui le mena à gifler son chef à Lille. Il constata que Catherine l'attirait et voulut savoir si elle était déjà engagée. Mais Chaval, jaloux de la présence de Lantier vint l'embrasser de force. Catherine tenta de s'extirper de ses bras et expliqua à Etienne, qu'il n'était pas son amant. Tout le monde reprit son travail et redonnait de la vigueur à la tâche, pour remplir le plus de berlines.

Chapitre 5

Leur journée de travail arrivait à sa fin, Zacharie étayait une des veines. Chaval, Maheu Zacharie et les autres se mirent à se moquer du maître porion dont la rumeur courrait qu'il couchait avec la Pierrone. Ils se turent rapidement lorsque Dansaert et Négrel vinrent à leur rencontre. Ils s'assurèrent d'avoir embauché un homme sûr (Etienne) et ordonnèrent à l'équipe de Maheu, d'étayer plus les veines. Un sentiment de colère et de révolte commença à monter dans le petit groupe. Lassé d'être exploités, ils se dirigèrent vers la sortie avant l'heure. On leur refusa la montée, et on les laissa dans le froid glacial, sous prétexte qu'il n'était pas l'heure. Les mineurs s'indignèrent de ce traitement, mais ils furent interrompus par l'arrivée de Dansaert et Négrel. Etienne et Catherine semblaient se rapprocher mais il ne savait pas comment interpréter sa relation avec Chaval et la sympathie de Catherine.

Chapitre 6
A mesure qu'il remontait à la surface, Etienne, se confortait dans son choix de ne pas rester et de repartir sur les routes. Ce travail était vraiment trop éprouvant par rapport à ce qu'il était payé et la reconnaissance des patrons était bien faible. Maheu lui proposa tout de même de lui trouver un endroit pour dormir, payé à crédit. Cela ne l'engageant pas, Etienne accepta et fit la joie de Catherine. Chaval rentra à Montsou, suivit par la Mouquette, jeune femme aux mœurs dissolues. Ils prirent un verre A l'avantage, tenu par un mineur trop révolté qui avait été licencié : Rasseneur. Celui-ci parla de Pluchart - Lillois luttant pour les droits des mineurs -, qui était un ancien collègue d'Etienne et le cabaretier fut intéressé par ce nouveau venu. Il lui proposa une chambre dans son auberge. Etienne accepta. En observant le paysage et se remémorant la journée, une certaine contestation montait en lui : il voulait rester pour défendre ses droits.

Chapitre 1

Le soleil s'était levé et les Grégoire prenaient leur petit déjeuner avec leur fille, Cécile. Par des placements judicieux de leurs ancêtres, M. et Mme Grégoire possédaient des parts de la Compagnie des mines de Montsou. Depuis quarante ans, ils s'engraissaient, vivants aux dépends des mineurs. Deneulin, le cousin de Léon Grégoire, ayant possédé des parts de la mine de Montsou, était désormais acquéreur de la mine de Vandame (fosses Gaston-Marie et Jean-Bart). Il leur rendit visite et se renseigna sur la possibilité d'un prêt d'argent de son cousin, pour mettre en route sa nouvelle mine. Ils discutèrent aussi du mariage de Cécile Grégoire et Paul Négrel, neveu de M. Hennebeau, lui aussi actionnaire de la Compagnie. Puis, la Maheude et ses trois plus jeunes enfants, frigorifiés et affamés, se présentèrent à la porte des Grégoire.

Chapitre 2

Après le départ pour la mine des Maheu, le reste de la famille s'était rendormi. Alzire, réveillée par la vie du coron, les leva tous. La Maheude prépara un petit déjeuner pour ses enfants, et constata qu'ils n'avaient plus rien à manger. Elle partit avec Lénore et Henri, laissant Alzire s'occuper d'Estelle et Bonnemort endormi. Elle traversa le coron avec ses deux enfants, pour rejoindre l'épicerie de Maigrat et le supplier à nouveau de lui faire crédit. Celui-ci refusa et elle se dirigea à la Piolaine, la demeure des Grégoire. Lorsqu'on les fit entrer, elle comprit qu'elle n'aurait pas d'argent de leur part, mais on lui offrit tout de même des habits chauds pour les enfants. En retournant chez elle, la Maheude passa une nouvelle fois chez Maigrat, qui céda et lui fit crédit. Il lui fit comprendre que Catherine l'intéressait et que ces crédits avaient une condition malhonnête.

Chapitre 3

Lorsque la Maheude rentra chez elle avec ses provisions, Alzire l'informa que la Levaque la cherchait. La Maheude s'en alla chez la Pierrone rendre le café qu'elle lui avait emprunté et ce fut l'occasion de commérer sur la Levaque. Puis la Maheude en repartant, remarqua que Mme Hennebeau faisait visiter le coron à ses amis. Elle croisa le médecin qui la laissa nez-à-nez avec la Levaque qui lui proposa un café. La Levaque évoqua son envie de marier Philomène à Zacharie et la Maheude, mal à l'aise, tenta de repousser l'échéance. Pendant qu'elles discutaient, elles aperçurent Mme Hennebeau faisant visiter le logis de la Pierronne. La Levaque se fit un plaisir de raconter qu'elle avait vu la Pierrone partir dans la nuit du côté des porions, tromper son mari. Elles continuaient à la critiquer, quand elles aperçurent Mme Hennebeau qui allait visiter la maison de la Maheude. Cette dernière se précipita chez elle. Durant cette visite la Pierronne rejoignit la Levaque et elles commérèrent sur la Maheude. Puis elles se retrouvèrent toutes les trois à parler sur le dos de Mme Hennebeau, dont la rumeur disait qu'elle avait une relation avec son neveu, Négrel.

Chapitre 4

Les mineurs rentrèrent les uns après les autres. Jeanlin, Catherine et Zacharie se lavèrent après avoir englouti leur repas, tandis que Maheu mangeait tranquillement. Après s'être habillés, Catherine, Zacharie et Jeanlin sortirent. Ce dernier rejoignit Lydie et Bébert. Dès qu'il eut fini son repas, Maheu se lava et discuta avec sa femme. Elle lui expliqua comment elle avait pu avoir toute cette nourriture et Maheu fut rassuré. Après avoir fricoté avec sa femme, il travailla son potager. Las d'attendre leurs enfants et la salade que devait cueillir Jeanlin, ils se décidèrent à manger avec Lénore, Henri, Alzire et Bonnemort (qui était rentré).

Chapitre 5
Après avoir pris son déjeuner, Etienne s'endormit profondément. Il ne se réveilla qu'en fin d'après-midi et décida d'aller faire un tour avant le repas du soir. Tout au long de sa balade il rencontra la Brûlé qui se disputait avec Pierron ; Jeanlin qui tentait de partager l'argent que Bébert, Lydie et lui s'étaient fait en vendant la salade qu'il devait ramasser, puis Etienne se dirigea vers le Réquillart (ancienne mine). Là-bas il constata que toutes les jeunes filles venaient perdre leur virginité avec les garçons du coron. Il observa Bonnemort qui rendait visite chaque soir à Mouque. Celui-ci habitait là avec son fils et la Mouquette. Il fut pris de mélancolie à voir tous ces couples batifoler et s'assit dans le noir. Un couple le frôla, il ne reconnut qu'après qu'il s'agissait de Catherine et Chaval. Il la poussait à coucher avec lui, pour lui avoir acheté un ruban chez Maigrat. Elle tenta de refuser en vain. Etienne fut pris de colère en constatant qu'il avait trop attendu et que Chaval lui avait volé Catherine. Il rentra.

Chapitre 1;

Le temps passait et Etienne s'accoutumait de mieux en mieux auxdures conditions de travail à la mine. L'ardeur qu'il mettait dans son labeur et sa bonne culture, lui permit de se faire accepter par les autres hommes de l'équipe. Le printemps arriva et le travail se fit moins éprouvant. Etienne avait rencontré son voisin de chambre, Souvarine, un anarchiste, exilé politique de Russie. Rasseneur, sa femme, Etienne et Souvarine discutaient souvent des révoltes ouvrières, constatant la flambée des prix. Un jour, la veine Guillaume, appartenant aux Maheu, disparut dans une faille, renforçant leur colère. La Compagnie proposa alors une vente aux enchères, des autres parcelles de la mine. Le bas salaire auquel Maheu avait acheté sa nouvelle veine, rendit Etienne et les autres de l'équipe de plus en plus révoltés.

Chapitre 2

C'était la fin juillet, la fête de ducasse, un dimanche de repos pour les mineurs. Les hommes du coron allaient de bars en bars. Etienne s'entretenait avec chacun d'entre eux afin de créer une caisse de prévoyance collaborative pour les coups durs. Tous acceptèrent avec envie. Par ailleurs, le refus de la Maheude de marier Zacharieà Philomène avait jeté un froid entre elle et la Levaque. Ce jour de fête, leur permit de s'expliquer et finalement la Maheude accepta. Pour pallier la perte de salaire de leur fils aîné bientôt marié, les Maheu proposèrent à Etienne de le loger. Ce dernier, qui ne supportait plus de vivre à L'Avantage et qui voulait se rapprocher de ses camarades accepta. La fête bien arrosée se termina tard.

Chapitre 3

Etienne emménagea chez les Maheu. Tout se passait bien et son attirance pour Catherine devenait une relation d'amitié, malgré quelques moments de tentation. Il continuait aussi à discuter de la condition des ouvriers et de celle des patrons. Il se documenta sur les différents mouvements de révolte, sur le socialisme, et très vite il engagea des discussions chez les Maheu, avant le coucher. Les hommes du coron, intéressés par ses propos venaient régulièrement prendre part à ces débats. Etienne imaginait pour le coron, un avenir plus serein et plus agréable, qui faisait envie à tout le monde. Septembre arriva et il avait enfin créé sa caisse de prévoyance collaborative. Il tenait la place de chef dans cette institution. Mais l'automne arrivant, le temps du froid et de la désolation revenait.

Chapitre 4

C'était le jour de paie, mais Maheu savait qu'avec les jours chômés, elle n'allait pas être très élevée. La crise économique s'amplifiait et la Compagnie cherchait à faire des économies, elle mettait donc au chômage ses mineurs quelques jours par mois. Maheu partit avec Etienne à Montsou chercher leurs paies. Maheu fut anéanti lorsqu'il eut sa misérable paie, les amendes de boisage, la fatigue de Bonnemort et les jours de chômage, la rendait encore plus faible que prévue. Par ailleurs, la Compagnie indiquait que désormais le boisage serait payé à part des berlines, et calcul fait, elle retirait deux sous à leur salaire. En outre, Maheu fut rappelé à l'ordre vis-à-vis d'Etienne : la Compagnie n'appréciait pas ses pratiques. Les mineurs, révoltés décidèrent de faire la grève.

Chapitre 5
La semaine suivante, Jeanlin et Catherine diminuaient encore la paie. Chaval était de plus en plus jaloux d'Etienne et séquestrait Catherine qui ne pouvait plus travailler correctement. Jeanlin, lui, se baladait au lieu de travailler. La situation financière des Maheu était catastrophique. Puis un jour, il y eut un éboulement dans la mine qui tua un ouvrier et fractura les jambes de Jeanlin. L'annonce d'un mort dans la mine, mit en émois tout le coron. Jeanlin devait prendre du repos, Catherine était contrainte de travailler avec Chaval à la mine de Deneulin et Bonnemort n'avait plus les jambes pour travailler : la misère s'amplifiait chez les Maheu. Etienne décida qu'il était temps de se révolter.

Chapitre 1

Les Hennebeau avaient invité à diner les Grégoire. Le mariage de Cécile et de Paul était au programme, malgré la relation amoureuse que ce dernier entretenait avec sa tante. Mais un événement dérangea leur repas : les mineurs de plusieurs mines s'étaient mis en grève. Les Hennebeau, les Grégoire, et Deneulin, mangeaient tranquillement en plaisantant de la situation. Mais le groupe de mineurs qui devait venir expliquer sa grève, les effrayait, ils craignaient pour leurs richesses et leur vie. La délégation des mineurs arriva alors chez les Hennebeau. Leur intérieur respirait la richesse et la suffisance.

Chapitre 2

La veille, les mineurs avaient choisi leur délégation et avaient nommé Maheu comme porte-parole. Son bon travail et son honnêteté renforcerait leur action. Les Maheu n'étaient pas rassurés de ce choix. Le lendemain, la délégation gagna la demeure des Hennebeau. En attendant d'être reçus, les mineurs contemplaient la richesse du logis. M. Hennebeau les rejoignit ; Maheu se mit à énoncer leurs réclamations : suppression du nouveau système de salaire et augmentation de cinq centimes par berlines. Hennebeau fut surpris que Maheu ait été choisi par le groupe et tenta de les convaincre que ces mesures n'étaient pas malhonnêtes et se dégagea de toutes responsabilités en accusant la Compagnie. Il leur expliqua ensuite les inconvénients d'une grève, sans pour autant accepter leurs demandes. La délégation repartit dans le silence et Négrel rassura les Grégoire en indiquant que la gendarmerie avait été prévenue.

Chapitre 3

Les deux semaines suivantes, présentèrent une grève quasi générale. La faim faisait souffrir et les fonds de la caisse de prévoyance faiblissaient. Étienne prenait peu à peu la place d'un chef auprès des mineurs, ce qui l'amenait à fabuler sur son statut, à se sentir important. Un jour, où seuls la Maheude et Étienne étaient restés à la maison, Catherine apparut avec des provisions. Elle eut à peine le temps de s'expliquer que Chaval venait la chercher brutalement. Il les insulta et Étienne sentit la colère monter, mais ayant pour ordre d'être sage afin d'éviter l'assaut des troupes de la gendarmerie dans le coron, il se contenta de l'avertir de sa vengeance. Puis, malgré les oppositions de Rasseneur, il se décida à accepter la demande de Pluchart de venir faire adhérer des mineurs de Montsou à son association syndicaliste : l'Internationale. Cela semblait être la seule solution pour faire bouger la Compagnie.

Chapitre 4

Etienne donna rendez-vous à Pluchart au Bon-Joyeux et en informa les mineurs. L'Internationale les soutiendrait dans leur lutte. Tout était prêt, mais Etienne s'inquiétait de l'absence de Pluchart. Rasseneur, lui expliqua qu'il lui avait envoyé une lettre pour lui dire de ne pas venir car il voulait régler le problème sans intervention extérieure. Il reprocha alors à Etienne d'avoir pris trop d'importance auprès des mineurs et de les mener au piège. Pluchart arriva finalement et la réunion commença. Rasseneur tenta de convaincre l'assemblée de son point de vue, mais personne n'accepta ses paroles. Pluchart expliqua la situation et reprit leur attention. Il distribua les cartes de membres de l'Internationale, tandis que les gendarmes entraient pour les arrêter. La veuve Désir tenta de retarder les soldats, laissant ainsi les mineurs s'échapper. Les gendarmes sous les ordres de la Compagnie, voulaient stopper ce rassemblement.

Chapitre 5

Un mois que la grève avait commencé et il n'y avait plus rien à manger dans le coron. La misère désolait Etienne. Lors d'une balade, il rencontra la Mouquette qui l'emmena chez elle. Elle le séduisit à nouveau et sa générosité autant que sa sympathie le fit plier. Plus tard, une délégation retourna discuter avec M. Hennebeau. La rumeur courrait que les mines étaient en piteux état, puisque plus personne n'y travaillait et que la Compagnie était en mauvaise posture. Hennebeau refusa tout accord. Pendant ce temps, les femmes du coron se rassemblèrent et rejoignirent Montsou afin que Maigrat leur fasse encore crédit, mais rien n'y fit et l'on continua à mourir de faim. Un soir de famine, la Maheude demanda de l'aide aux Pierron et constata que leur non implication dans la grève leur donnait des avantages : le feu brûlait et l'on mangeait à sa faim. Etienne usa de la générosité de la Mouquette et ramena quelques vivres pour le dîner. Maheu décida de refaire une réunion dans la forêt, pour gagner la bataille et ne pas risquer de se faire arrêter.

Chapitre 6

Dans ce contexte de misère, Jeanlin rentrait rarement à la maison et truandait avec Bébert et Lydie qu'il prenait pour ses esclaves. Ils volaient, revendaient, mendiaient...Un jour où Etienne attendait la Mouquette, chez elle au Réquillart, il surprit Jeanlin qui descendait dans l'ancienne mine. Il le suivit et découvrit qu'il s'était aménagé un logis au chaud. Ils discutèrent puis Etienne rejoignit la Mouquette. Tandis qu'elle le suppliait de rester avec elle, ils croisèrent Catherine, ce qui mit mal à l'aise Etienne. Plus tard, Zacharie et Mouquet jouèrent à la crosse et passant de bar en bar, usant de l'argent de Philomène. Jeanlin, lui, avait volé la lapine de Souvarine et la maltraitait. Dans leur course, ils tombèrent nez-à-nez avec la réunion des mineurs, dans la forêt.

Chapitre 7
La réunion eut lieu, dans la nuit noire au fond de la forêt. Des milliers de personnes avaient répondu à l'appel. Etienne prit la parole et résuma la situation : la grève durait depuis un mois et la Compagnie qui les avait menacée de licenciement, en avait persuadé certains de reprendre le travail. Le débat continuait sur les injustices de la société et le faible soutien de l'Internationale. La foule révoltée, acquiesçait ses propos. La grève devait continuer. On se donna rendez-vous le lendemain matin, sur les propos de Chaval, à la mine de Deneulin où les mineurs ne faisaient pas la grève. On les pousserait à la grève.

Chapitre 1

Le lendemain matin, Deneulin fut réveillé par un de ses porions : Chaval avait monté les mineurs contre leur patron et ils faisaient grève. Aucun mineur de Montsou n'était venu et Deneulin prit Chaval par les sentiments et lui promit de le nommer porion s'il laissait redescendre les mineurs. Le travail avait repris quand Mme Hennebeau et Négrel vinrent chercher les filles Deneulin pour une sortie en campagne. Sur le trajet, ils rencontrèrent une foule de mineurs qui montaient à Vandame. Paul et les femmes furent effrayés par ce peuple qui se dirigeait vers leurs habitations.

Chapitre 2

Le travail avait repris à Jean-Bart et Chaval, comme à son habitude malmenait Catherine. Mais cette dernière, à cause de la chaleur et de l'air impur, fit un malaise. Chaval, plutôt inquiet, courut l'emmener plus près de la sortie pour qu'elle reprenne ses esprits. Quand, elle se sentit mieux et qu'ils voulurent rejoindre leur veine, des rumeurs les effrayèrent : les mineurs de Montsou coupaient les câbles de l'ascenseur : ils ne pouvaient plus remonter. Alors, dans une panique générale, ils se ruèrent sur les échelles et grimpèrent jusqu'à la surface. Cet effort interminable, acheva Catherine qui tomba. Elle fut remontée à la surface par les mineurs. Là-haut, la colère régnait.

Chapitre 3

Ce matin-là, le coron s'était réveillé avec apaisement. Le rendez-vous à Jean-Bart semblait compromis, notamment par la possible présence des troupes de gendarmerie appelées par Hennebeau. Etienne et les Maheu se dirigèrent tout de même au point de rendez-vous. Là-bas ils trouvèrent le peuple révolté contre Deneulin et les mineurs de la fosse. Bientôt cinq cent personnes se réunirent dans le but d'arrêter le travail de la mine. On coupa les câbles et on renversa les chaudières de houille. La folie les emportait, et les mineurs au travail sortirent de la fosse. Etienne reprit à l'ordre Chaval qui semblait les avoir trahis. Quand Catherine sortit, ses parents l'insultèrent de les trahir aussi. Et bientôt, la foule quitta Jean-Bart pour aller stopper d'autres mines.

Chapitre 4

La course effrénée des grévistes continuait de fosses en fosses : Mirou, Madeleine, Crèvecœur, Gaston-Marie. La révolte des grévistes se transformait en haine : ils ne cherchaient plus à forcer la grève, mais à détruire pour apaiser leur colère. Des rumeurs les rappelaient tout de même à l'ordre : les troupes de gendarmes rôdaient. Etienne avait forcé le traître de Chaval à les suivre, suivit lui-même par Catherine, mais il tentait de fuir. L'alcool aidant, Etienne en vint aux mains avec Chaval, Catherine s'opposa à lui et on les libéra. La Maheude craignit que libre, il les trahisse à nouveau.

Chapitre 5

Hennebeau, qui avait laissé partir sa femme et son neveu, resta seul chez lui. On lui apportait au fur et à mesure des nouvelles des grévistes. En attendant une réponse de la Compagnie, il se mit à chercher un courrier écrit par Négrel, adressé au préfet. Il se dirigea vers la chambre de celui-ci et fut surpris de la trouver en dérangement. Dans le lit ouvert, il trouva un flacon d'or appartenant à sa femme. Il se sentit anéanti, ce qu'il croyait était vrai : sa femme le trompait avec Négrel. Les réclamations des grévistes n'avaient plus d'importance pour lui. Hennebeau les regardaient passer devant chez lui et enviait leur simplicité. A cet instant, Négrel, Mme Hennebeau, Cécile, et les filles Deneulin furent obligés de se cacher pour ne pas être vus et attaqués par les grévistes en colère.

Chapitre 6
La révolte se faisait plus forte et les grévistes lapidaient la maison des Hennebeau. Les Grégoire arrivèrent tout de même à les rejoindre pour le dîner, mais Cécile, Négrel et les autres n'étaient toujours pas rentrés. On s'inquiéta. Puis le valet indiqua qu'ils étaient rentrés, mais qu'on les agressait. Cécile, notamment, fut malmenée. La rage augmentait surtout chez les femmes du coron. Etienne ne maîtrisant plus la situation envoya la foule piller le magasin de Maigrat. Ce dernier, n'ayant pu avoir d'aide des Hennebeau, et voulant s'opposer, grimpa sur son hangar. Mais prit de peur il tomba et mourut sur le coup. Les hommes se calmèrent alors, surpris. En revanche, les femmes le mutilèrent, en se vengeant de son comportement. A cet instant Catherine vint informer Etienne que Chaval avait appelé les gendarmes et qu'ils arrivaient. La rumeur courra et les grévistes fuyèrent.

Chapitre 1

La grève s'éternisait, Deneulin avait fait faillite avec sa mine et il était ruiné, Etienne - considéré chef des grévistes - était recherché, et des soldats surveillaient les corons. Vandame fut rachetée par Montsou. Etienne avait eu l'idée d'aller se cacher dans la mine où il avait trouvé Jeanlin (Chapitre 6, 5ème partie).Les jours et les nuits passaient sans qu'il ne s'en rende compte, et ses idées se bousculaient dans sa tête, il pensait que la défaite était proche, malgré les informations qu'il recevait et qui l'informait de la dégradation des mines, faute de mineurs. Lorsqu'on l'informa que les troupes le cherchaient en Belgique, il se mit à sortir la nuit pour se changer les idées.

Chapitre 2

La misère, le froid et la faim mettaient de la tension entre les habitants du coron. Des histoires éclataient, on se disputait violemment pour se défouler. C'est ainsi qu'au cours d'une de leur dispute, Maheu et les Levaque furent amenés à surprendre la Pierrone au lit avec Dansaert. Ils comprirent que les Pierron étaient soutenus financièrement par leurs supérieurs. De son côté la Maheude veillait Alzire qui, dans ces conditions, était tombée malade. En attendant le médecin, Etienne vint et tenta d'expliquer que des nouveaux accords pouvaient être trouvés, car les mines s'abîmaient. Quand le médecin arriva, Alzire poussa son dernier souffle : elle était morte de faim. La situation était trop dur et la Maheude implora le Ciel : elle préfèrerait mourir que subir tout cela encore.

Chapitre 3

Les ouvriers belges commençaient le lendemain au Voreux. Etienne rendit visite à Souvarine à L'Avantage. Malgré leurs différends, Rasseneur le laissa entrer. Ils discutèrent de la tournure de la grève et ce dernier expliqua que la bataille était perdue et que même L'Internationale, ne fonctionnait plus. Souvarine, confirma les propos et divagua sur ses idées de collectivisme. Il fut interrompu par l'arrivée de Chaval, ivre, et de Catherine. Chaval provoqua à nouveau Etienne et ils se mirent à se battre. Etienne prit l'avantage et ordonna à Chaval de fuir. Ce dernier refusa de ramener Catherine qui avait pris le parti d'Etienne.

Chapitre 4

Etienne ne savait pas quoi faire de Catherine. Celle-ci le repoussa et rentra chez Chaval. En revenant au Réquillart, Etienne aperçut Jeanlin, qui, prit de fureur avait tué un soldat qui montait la garde. Il lui fit la morale, puis ensemble, ils cachèrent le corps dans l'ancienne mine où logeait Etienne. Lorsque celui-ci remonta à la surface, il se dirigea vers le Voreux où les grévistes attendaient l'arrivée des ouvriers belges pour leur barrer le passage. Il se cacha, en observant Lydie et Bébert qui s'étaient rapprochés, malgré les menaces de Jeanlin. Il reconnut Catherine qui se rapprochait de la fosse : plus tôt, Chaval était rentré peu de temps après elle et l'avait chassé de chez lui, elle avait passé la nuit dehors.

Chapitre 5
Lorsque le signal retentit, les habitants du coron vinrent bloquer les entrées du Voreux. Mais les soldats étaient déjà là et veillaient à protéger Dansaert et Négrel. La foule rongée par la misère, était haineuse. Catherine observait la scène hébétée. Le conflit dégénéra et Négrel ordonna la prise de prisonniers. Ce fut l'ordre de trop et les femmes, en premier, lancèrent aux soldats des morceaux de briques. Peu à peu Catherine prit part au conflit. Les hommes se mirent eux aussi à lancer des briques, la tension était à son comble, personne ne pensait que les soldats tireraient. Mais eux aussi, pressés de toutes parts, blessés, maintenant leurs armes en joue, évacuèrent la pression et tirèrent. La foule s'éparpilla, laissant à terre, dans ce paysage morne : Bébert, Lydie, la Brûlé, la Mouquette, Mouquet et Maheu.

Chapitre 1

Suite à ces affrontements, la Régie des mines de Montsou était venue rétablir l'ordre et tenter de mettre fin à la grève. Vandame avait était rachetée, Deneulin n'avait plus d'argent et les régisseurs proposaient aux ouvriers de reprendre leur travail. Leur situation serait régulée ensuite. Etienne, si fort et si honoré auparavant, était désormais l'image de la défaite et de la mort. Tout le coron lui en voulait, on lui reprochait les morts. Rasseneur lui proposa d'entrer à L'Avantage, tandis que Chaval et les autres lui lançaient des briques. Etienne ne savait plus que faire et compris Rasseneur qui l'avait mis en garde face à sa popularité soudaine. Du côté des Hennebeau, on fêtait les fiançailles de Cécile et Paul. A demi-mots, on se réjouissait de la future fin de la grève.

Chapitre 2

En se promenant un soir, Etienne rencontra Souvarine qui, pour une fois, parla de son histoire. A la fin de la promenade, il lui indiqua qu'il partait de Montsou. Etienne fut surpris d'une telle décision, mais l'acceptait. Tandis qu'il rentrait se coucher, Souvarine avait fait mine de s'en aller, mais était entré discrètement dans le Voreux. Il voulait punir les lâches qui reviendraient travailler et sabota le cuvelage qui maintenait la mine à sec. Puis il se posta à l'extérieur pour observer les dégâts. Cependant, lorsque les mineurs arrivèrent, il aperçut Etienne et Catherine. Il tenta de les dissuader de descendre, mais Etienne amoureux, lassé d'être fustigé, et ne croyant plus à la victoire des grévistes rejoignit le Voreux avec Catherine.

Chapitre 3

Les mineurs descendirent dans la fosse. Mais bientôt le cuvelage céda, Dansaert fit évacuer la fosse tant bien que mal, puisqu'elle menaçait de s'effondrer. Les morceaux de cuvelage ne permirent pas de remonter, vingt personnes restèrent au fond, dont Etienne Catherine et Chaval. Ils tentèrent d'évacuer par l'ancienne fosse du Réquillart, tandis que l'eau montait, mais seulement cinq personnes purent sortir, les autres étant bloquées par les éboulis. A l'extérieur, Hennebeau et Négrel tentèrent de calmer les habitants du coron qui craignaient pour ceux qui n'avaient pas pu remonter. Négrel, en descendant dans la fosse, constata qu'il s'agissait d'un sabotage. La Maheude et Zacharie pleuraient Catherine. Puis en un instant, la fosse s'effondra, les bâtiments de la mine furent engloutis, des failles se creusèrent dans le coron, sous le regard impuissant de tous. Souvarine ayant observé la scène, se félicitait de son acte et s'éclipsa.

Chapitre 4

On passa sous silence ce fait criminel, Dansaert fut licencié, et Négrel prit la direction des recherches. On tenta d'entrer dans la mine par le Réquillart. La Maheude attendait jour et nuit là-bas, qu'on sauve sa fille ; Zacharie, lui, prenait part aux recherches. Un jour il entendit les survivants frapper les parois. Après étude, on fit creuser pour les sauver. Mais cela prenait du temps et le grisou émanait de toutes parts. Zacharie impatient fut tué par un « coup de grisou ». La Maheude en était encore plus anéantie. Elle compta alors sur le sauvetage de sa fille. Ce second accident amena les Hennebeau et les Grégoire à rendre visite aux sauveteurs. Les Grégoire passèrent chez les Maheu, apporter des vivres pour un peu de soulagement. La Levaque leur ouvra la porte en l'absence de la Maheude. Le vieux Bonnemort était assis là, inexpressif et silencieux depuis l'affrontement avec les soldats. Cécile resta seule avec lui, ce visage lui était connu : c'était le vieil homme qui avait voulu l'étrangler lorsqu'elle avait été prise au piège des grévistes (Chapitre 6, 6ème partie). En revenant les Grégoire trouvèrent leur fille morte, étranglée par Bonnemort.

Chapitre 5

Lorsque le cuvelage avait cédé, ceux qui restaient au fond de la mine s'étaient dirigés vers le Réquillart. On avait suivi Bataille, le cheval de la mine. Mouque et quatre autres personnes avaient pu sortir, Chaval, Catherine, Etienne et d'autres ne les avaient pas suivi.Catherine et Etienne, qui tentaient d'échapper à la montée des eaux, se retrouvèrent nez-à-nez avec Chaval dont les camarades avaient péri plus tôt. Ils étaient pris au piège. Chaval n'arrêtait pas de les provoquer. Alors Etienne ne se contint plus et le tua. Il déplaça le corps dans la promiscuité de leur abri, entouré d'éboulis et en train d'être inondé. Seuls à présent, Catherine et Etienne entendirent et répondirent aux signaux envoyés par les sauveteurs. Mais leur sauvetage leur paraissait compromis. Prise d'hallucinations dues à la faim, Catherine se donna à Etienne. Elle mourut quelques temps après. Les sauveteurs finirent par sauver Etienne et remontèrent les corps des autres mineurs.

Chapitre 6
Etienne était sorti de l'hôpital et venait dire adieu à ses camarades: Pluchart lui avait proposé de monter à Paris dans le but de travailler avec lui. Après tous ces événements, la grève avait pris fin, on ne pouvait plus vivre dans ces conditions. Le Voreux étant détruit, on travaillait désormais à Jean-Bart. La crise se terminait peu à peu. Il rencontra quelques hommes qui lui étaient proches lors de la révolte. Il chercha ensuite la Maheude qui avait repris, elle aussi, le chemin de la mine car il n'y avait plus qu'elle et Jeanlin pour gagner de l'argent. Leurs adieux furent poignants, elle lui fit remarquer qu'elle n'éprouvait aucune haine vis-à-vis de lui malgré tout ce qui s'était passé. Mais dans son discours, Etienne compris que la révolte continuait et qu'elle devait être mieux organisée pour frapper fort et prendre le pouvoir. Il acquiesça ses propos et s'en alla vers Paris, se remémorant ces années à Montsou.

Adaptations[]

Iconographie[]

Sources[]

  1. Document iconogrpaphique - Notice BnF

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