Né d'une famille bourgeoise. Son père, Maître des Eaux et Forêts était chargé de la surveillance des eaux et forêts. La Fontaine grandit donc dans un cadre campagnard. Après des études de droit il devient avocat, il commence ensuite à écrire et fait la connaissance de Nicolas Fouquet, homme d'état français de haut rang. Ce dernier, amateur d'art, lui accorde pension et protection, c'est en effet un usage courant pour les personnages riches de l'époque de recevoir des écrivains et de leur donner de l'argent afin de les aider à se consacrer à leurs activités littéraires.
Mais en 1661 Fouquet est arrêté et emprisonné à vie pour avoir détourné l'argent de l'état. La Fontaine doit se retirer pendant un temps avant de se remettre à écrire. Mal vu du roi qui ne lui pardonne pas son amitié avec Fouquet, il recherche le soutien de protecteurs et se met au service de la duchesse d'Orléans puis de madame de la Sablière. En 1668, à 47 ans, il publie son premier recueil de fables qu'il dédie au dauphin fils de louis XIV âgé de 6 ans, l'ouvrage est un succès. Il mène alors une vie mondaine, fréquentant des écrivains de son temps tels que Charles Perrault ou Molière . En 1678, il publie le deuxième recueil des fables et après avoir été élu à l'Académie Française il publie en 1694 le troisième recueil.
Son œuvre
1654 : L’Eunuque, imité de L'Eunuque de Térence
1669 : Adonis
1659 : Les Rieurs du Beau-Richard
1660 : Élégie aux nymphes de Vaux
1663 : Ode au roi
Entre 1665 et 1674 : Contes
Entre 1668 et 1693 : Fables
1669 : Les Amours de Psyché et de Cupidon
1671 : Recueil de poésies chrétiennes et diverses
1674 : Daphné
1691 : Astrée
Iconographie
Gravure de Ficquet, sur un dessin de Hyacinthe Riguaud, 1695[1]
Gravure de Gérard Edelinck, sur un dessin de Hyacinthe Rigaud, 1705[2]
Gravure de Durand, sur un dessin de A. Sandos, 1868[3]
Tombe de l'auteur au cimetière du Père-Lachaise à Paris[4]
Anniversaire de La Fontaine au parc du Ranelagh à Paris[5]
Sur l'auteur
Livres
1774 – Éloge de La Fontaine, qui a concouru pour le prix de l'Académie de Marseille, en 1774[6] par Jean-François de La Harpe
1820 – Histoire de la vie et des ouvrages de J. de La Fontaine[7] par Charles-Athanase Walckenaer
1861 – La Fontaine et Buffon par Damas-Hinard
1863 – Des Relations de Jean de La Fontaine avec Louis-Joseph, duc de Vendôme, et Philippe, grand-prieur de Malte[8] par Charles Chautard
1867 – La Fontaine et les fabulistes[9] par Saint-Marc Girardin