Lorsqu’il écrit La Chartreuse de parme en 1838, Stendhal se bâtit un décor de théâtre où il pourra animer ses rêves. Retrouver sa chère Italie et par des personnages interposés une existence exaltante. Pourtant la société et la politique de l’époque ne pouvais que s'opposer à de tels désirs. Tout le roman se passe à l'ombre menaçante du Spielberg et de la tour Farnèse.
Intrigue[]
La prison apparaît sous la forme de la forteresse qui domine le paysage parce qu’elle est d’abord un symbole de l’absolutisme dont la haute présence rappelle à chacun que sa liberté voire sa vie est menacée. Elle est sans arrêt dans les pensées de Fabrice et par contraste permet de mieux mettre en valeur le courage, la virtu de l’âme italienne. Elle justifie aussi le recours à des actions désespérées comme le vol imprudent du cheval par Fabrice lors de son incursion à Grianta ou comme son retour dans les états autrichiens après le meurtre de Giletti. L’image de la prison prend tout son développement lors de l’internement de Fabrice à la citadelle de Parme. Le fougueux, l’impétueux Fabrice aurait dû souffrir de la privation de sa liberté, c’est tout le contraire qui se produit. La prison conduit Fabrice au bonheur. Ce haut lieu qu’est la tour Farnèse permet au héros la contemplation d’un magnifique panorama (que la réalité d’ailleurs rend impossible). Ce spectacle le conduit très vite à une élévation spirituelle très proche de l’état d’esprit d’un religieux qui fait retraite.
Adaptations[]
Iconographie[]
Sources[]