Le Procès est une œuvre inachevée de l'écrivain tchèque Franz Kafka qui meurt en 1924. C'est à titre posthume que seront terminés, mis en ordres, et publiés les chapitres de l'ébauche par Max Brod en 1925, un ami de l'auteur.
Intrigue[]
Mais quelle est donc cette justice étrange ?
Joseph K. employé de banque respectable s'y retrouve soudainement confronté. Un matin, sortant à peine de son lit, il est arrêté par deux gardes. Ceux-ci l'informent qu'il est en procès, accusé pour une raison qui restera inconnue. Commence alors un périple judiciaire infernal dans lequel K va s'enfoncer. Périple qui l'amène dans les entrailles d'une justice incompréhensible et éprouvante. Les fonctionnaires, les magistrats se succèdent et s’imbriquent pour former une pyramide dont on ne voit pas le sommet. c'est pourtant celui-ci qui semble juger, décider et trancher les verdicts. les avocats sont incompétents et ignorés, ou, ils sont imbus de pouvoir et soumettent leur clients ruinés et désorientés. Les accusés gisent dans les couloirs, attendant indéfiniment la suite de leurs procès. La Loi est le centre géométrique de cette bulle infernal. Tous l'adulent, la cherchent, veulent la voir. Mais elle réside derrière une multitude de portes bien gardées dont la première, est déjà infranchissable. Joseph K. est un homme intelligent, vaillant et tenace. Il arpente les couloirs de cette justice, espérant trouver une solution. Il réfléchi, élabore, tente des stratégies pour venir à bout de son procès. Mais l'atmosphère étouffante et malsaine de ce bourbier finira pas l'épuiser. Et son procès aura raison de lui. Il sera exécuté par deux gardes qui lui scieront le cou. La justice est imbattable.
Franz Kafka peint le tableau d'une justice incompréhensible, absurde, violente, éprouvante, et terrifiante contre laquelle on ne peut gagner. Joseph K. en est le martyr. La critique qui s'appuie sur le regard noir de l'auteur, paraît exagérée. Mais elle n'en est pas moins réfléchie et puissante. Elle continue d'influencer la vison actuelle de la justice.
Adaptation[]
Au cinéma[]
- Orson WELLES, Le procès, 1962
- David Hugh JONES, (en) The trial, 1993
Au théâtre[]
- Jean-Louis BARRAULT, Le Procès, Théâtre Marigny à Paris, 1947 (reprise en 1961)
- Jan GROSSMAN, Le Procès, Odéon-Théâtre de l'Europe à Paris, 1967
- Cie Hubert Jappelle, Le Procès, Pontoise, 1977 (reprise en 1978)
- Dominique PITOISET, Le Procès, Lycée Saint-Joseph à Avignon, 1996 (reprise en 1997)
- Alain TIMAR, Le procès : tragédie burlesque, Théâtre des Halles à Avignon, 2000
- Philippe ADRIEN, Le procès, Théâtre de la Tempête à Paris, 2005
- Pascal MENGELLE , L'insatiable K, le Dôme théâtre à Albertville, 2006
En bande dessinée[]
- Clod & Céka, Le Procès, Akiléos, 2006
- Chantal MONTELLIER, Le Procès, Acte Sud, 2009
Iconographie[]
Sources[]
- ↑ 1,0 et 1,1 Édition originale - Deutsche Nationalbibliothek
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Première édition française - Notice BnF
- ↑ Photographie de Étienne Bertrand Weill - Notice BnF
Critique de livre sur « Le procès » de Franz Kafka
La vie et l'œuvre de Franz Kafka