Sa vie[]
Leconte de Lisle, ou Charles Marie René Leconte de Lisle de son vrai nom est un poète français. Il est né à Saint-Paul sur l’Ile Bourbon le 22 octobre 1818 et mort le 17 juillet 1894 à Voisins dans les Yvelines. Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien. L’histoire de la vie de Leconte de Lisle se confond avec celle de ses œuvres.
Il a été très impliqué dans le combat contre l’esclavage lors de la révolution de 1848. A partir de 1845, il écrit plusieurs nouvelles pour dénoncer l’esclavage dont des pétitions comme par exemple Soutien à la République et à l'abolition de l'esclavage en 1848. Cependant, l’abolition de l’esclavage en 1848 a entrainé une crise économique qui a fortement touché la famille de Leconte de Lisle.
Celui-ci s’engage dans la politique vers les années 1850 avec un groupe d’amis et d’artistes comme Thalès Bernard et Louis Ménard. C’est à ce moment qu’il adhère aux idées de Charles Fourier, qui préconise la création de vastes associations de production au sein desquelles les travailleurs vivent en communauté harmonieuse. L’échec de la Révolution de 1848 déçoit Leconte de Lisle qui se détourne de la politique et se consacre entièrement à la poésie. En dehors de ces trois recueils, il existe des poèmes, publiés de son vivant ou pas, qui ont fait l’objet de deux recueils posthumes : Derniers Poèmes (1295) et Premiers Poèmes et Lettres intimes (1902).
De plus, Leconte de Lisle n’a pas seulement écrit de la poésie mais aussi des pièces de théâtre, des traductions d’auteurs anciens, des manifestes, des récits en prose, des œuvres polémiques, des notices, des discours, des préfaces et des pétitions. La République l’attacha à la bibliothèque du Sénat et il devient sous-bibliothécaire en 1872 et officier de la Légion d’honneur en 1883.
Leconte de Lisle se présenta une première fois à l’Académie française et fut recalé et une seconde fois après la mort de Victor Hugo et fut élu le 11 février 1886. Il devient le chef de l’école des parnassiens, poètes qui privilégient la perfection formelle de l’art. Mais qu’est-ce-que le Parnasse ?
Ses écrits[]
Les recueils mentionnées contiennent ses poèmes mais aussi ses pièces de théâtre.
- 1852 — Poèmes antiques comprenant Hélène
- 1862 — Poèmes barbares comprenant « Le Soir d'une Bataille »
- 1866-1876 — Plusieurs poèmes dans les 3 recueils du Parnasse contemporain
- 1884 — Poèmes tragiques comprenant « Le Sacre de Paris », « L’Albatros » et Les Érinnyes
- Publications posthumes
- 1895 — Derniers Poèmes comprenant Les États du Diable, Le Chemin de la Croix ou La Passion, L’Apollonide et Frédégonde
- 1902 — Premières Poésies et Lettres intime
Iconographie[]
Sur l'auteur[]
- Livres
- Fernand CALMETTES, Leconte de Lisle et ses amis : un demi-siècle littéraire, 1902[3]
- Marius-Ary LEBLOND, Leconte de Lisle, d'après des documents nouveaux, 1906
- Jean DORNIS, Essai sur Leconte de Lisle, 1909[4]
- Henri ELSENBERG, Le Sentiment religieux chez Leconte de Lisle, 1909
- John-Harold WHITELEY, Étude sur la langue et le style de Leconte de Lisle, 1910
- Edmond ESTÈVE, Leconte de Lisle : l'homme et l'œuvre, 1920[5]
- Pierre FLOTTES, Le Poète Leconte de Lisle : documents inédits, 1929
- Émile REVEL, Leconte de Lisle animalier et le goût de la zoologie au XIXe siècle, 1942
- H. BATET, Leconte de Lisle : la sensation puis Leconte de Lisle [Texte imprimé] : le sentiment, 1950
- Pierre JOBIT, Leconte de Lisle et le mirage de l'île natale, 1951
- Jules-Marie PRIOU, Leconte de Lisle, 1966
- Joseph VIANEY, Les sources de Leconte de Lisle, 1973
- Alexandre EMBIRICOS, Interprétation de Leconte de Lisle, 1979
- Bogumił SKOCZYNSKI, Analyse phonétique et thématique de quelques poèmes choisis de Leconte de Lisle, 1983
- Henri CORNU, Charles Marie Leconte de Lisle : 1818-1894, 1995
- Marius-Ary LEBLOND, Leconte de Lisle : essai sur le génie créole, 1995
- Caroline DE MULDER, Leconte de Lisle, entre utopie et république, 2005
- Christophe CARRÈRE, Leconte de Lisle ou La passion du beau, 2009
Sources[]
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Photographié par l'Atelier Nadar vers 1875 - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF