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Les recueils mentionnées contiennent ses poèmes mais aussi ses pièces de théâtre. |
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*1852 — ''Poèmes antiques'' comprenant ''Hélène'' |
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+ | *1862 — ''Poèmes barbares'' comprenant « Le Soir d'une Bataille » |
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+ | *1884 — ''Poèmes tragiques'' comprenant « Le Sacre de Paris », « L’Albatros » et ''Les Érinnyes'' |
;Publications posthumes : |
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− | *1895 — ''Derniers Poèmes'' comprenant ''Les États du Diable'' |
+ | *1895 — ''Derniers Poèmes'' comprenant ''Les États du Diable'', ''Le Chemin de la Croix ou La Passion'', ''L’Apollonide'' et ''Frédégonde'' |
*1902 — ''Premières Poésies et Lettres intime'' |
*1902 — ''Premières Poésies et Lettres intime'' |
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*1840 — ''Mon premier amour en prose'' |
*1840 — ''Mon premier amour en prose'' |
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*1841 — ''Une Peau de Tigre'' |
*1841 — ''Une Peau de Tigre'' |
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*1847 — ''Dianora'' • ''Marcie'' • ''La Rivière des Songes'' • ''La Princesse Yaso’da'' |
*1847 — ''Dianora'' • ''Marcie'' • ''La Rivière des Songes'' • ''La Princesse Yaso’da'' |
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*1876 — ''Phalya-Mani'', nouvelle version de ''La Princesse Yaso’da'' |
*1876 — ''Phalya-Mani'', nouvelle version de ''La Princesse Yaso’da'' |
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+ | *1910 — ''Contes en prose'', compilation de sa production en prose |
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*1858 — ''L'Inde française'' |
*1858 — ''L'Inde française'' |
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*1870 — ''Catéchisme populaire républicain'' |
*1870 — ''Catéchisme populaire républicain'' |
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*1871 — ''Histoire populaire du Christianisme'' • ''Histoire populaire de la Révolution française'' |
*1871 — ''Histoire populaire du Christianisme'' • ''Histoire populaire de la Révolution française'' |
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*1876 — ''Histoire du Moyen-Âge'' |
*1876 — ''Histoire du Moyen-Âge'' |
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*1861 — ''Idylles et Épigrammes'' de Théocrite ; ''Odes anacréontiques'' d'Anacréon |
*1861 — ''Idylles et Épigrammes'' de Théocrite ; ''Odes anacréontiques'' d'Anacréon |
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*1866-1868 — ''[[L'Iliade]]'' • ''[[L'Odyssée]]'' d'Homère |
*1866-1868 — ''[[L'Iliade]]'' • ''[[L'Odyssée]]'' d'Homère |
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*1877 — Plusieurs pièces de [[Sophocle]] |
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*1884 — Plusieurs pièces d'[[Euripide]] |
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+ | *1893 — ''Hymnes homériques'' |
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Version du 14 octobre 2018 à 18:45
Biographie
Leconte de Lisle, ou Charles Marie René Leconte de Lisle de son vrai nom est un poète français. Il est né à Saint-Paul sur l’Ile Bourbon le 22 octobre 1818 et mort le 17 juillet 1894 à Voisins dans les Yvelines. Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien. L’histoire de la vie de Leconte de Lisle se confond avec celle de ses œuvres.
Il a été très impliqué dans le combat contre l’esclavage lors de la révolution de 1848. A partir de 1845, il écrit plusieurs nouvelles pour dénoncer l’esclavage dont des pétitions comme par exemple Soutien à la République et à l'abolition de l'esclavage en 1848. Cependant, l’abolition de l’esclavage en 1848 a entrainé une crise économique qui a fortement touché la famille de Leconte de Lisle.
Celui-ci s’engage dans la politique vers les années 1850 avec un groupe d’amis et d’artistes comme Thalès Bernard et Louis Ménard. C’est à ce moment qu’il adhère aux idées de Charles Fourier, qui préconise la création de vastes associations de production au sein desquelles les travailleurs vivent en communauté harmonieuse. L’échec de la Révolution de 1848 déçoit Leconte de Lisle qui se détourne de la politique et se consacre entièrement à la poésie. En dehors de ces trois recueils, il existe des poèmes, publiés de son vivant ou pas, qui ont fait l’objet de deux recueils posthumes : Derniers Poèmes (1295) et Premiers Poèmes et Lettres intimes (1902).
De plus, Leconte de Lisle n’a pas seulement écrit de la poésie mais aussi des pièces de théâtre, des traductions d’auteurs anciens, des manifestes, des récits en prose, des œuvres polémiques, des notices, des discours, des préfaces et des pétitions. La République l’attacha à la bibliothèque du Sénat et il devient sous-bibliothécaire en 1872 et officier de la Légion d’honneur en 1883.
Leconte de Lisle se présenta une première fois à l’Académie française et fut recalé et une seconde fois après la mort de Victor Hugo et fut élu le 11 février 1886. Il devient le chef de l’école des parnassiens, poètes qui privilégient la perfection formelle de l’art. Mais qu’est-ce-que le Parnasse ?
Le Parnasse
Le mouvement parnassien est apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle dans le but de répondre aux romantiques qui estiment que la poésie doit être excessivement lyrique et sentimentale.
Né dans toute l’Europe du bouleversement politique et social, le romantisme prétendait apporter de la nouveauté, non seulement dans les arts et les lettres, mais aussi dans les idées et dans les mœurs. Le romantisme prône un certain lyrisme et un fort engagement politique que les Parnassiens veulent abattre.
Le mouvement parnassien avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste. Les Parnassiens refusent le lyrisme des romantiques jugé obscène, et l’engagement politique car ils ne veulent pas se mêler de l’action politique.
Les Parnassiens publièrent un recueil collectif de poésie, Le Parnasse contemporain qui regroupait des œuvres de nombreux poètes tels que Baudelaire, Mallarmé et Verlaine.
Leconte de Lisle est donc le précurseur de ce mouvement car son œuvre poétique lui a conféré une certaine autorité. De plus, il a exprimé certains principes du mouvement parnassien auquel un grand nombre de poètes a adhéré.
Le poète Leconte de Lisle se consacre à la poésie et à son amour pour la mythologie grecque et l’exotisme, thèmes qui inspirent les Parnassiens. Ses écrits sont inspirés de l’environnement de son enfance sur l’Ile Bourbon et en Bretagne et de tous les voyages entrepris. Il voyage en Inde, en Indonésie, à l’Ile Maurice, au Cap, et à l’Ile Sainte-Hélène, alors qu’il évoque dans ses poèmes des « voyages en Orient ». Ainsi, on peut supposer qu’il a inventé ces derniers.
Leconte de Lisle a été le contemporain de nombreux artistes renommés tels que Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Baudelaire, Verlaine ou encore Mallarmé. Au lendemain de sa mort, un poète écrivait que Leconte de Lisle « avait rendu leurs anciens noms aux dieux ».
Œuvres
Les recueils mentionnées contiennent ses poèmes mais aussi ses pièces de théâtre.
- 1852 — Poèmes antiques comprenant Hélène
- 1862 — Poèmes barbares comprenant « Le Soir d'une Bataille »
- 1866-1876 — Plusieurs poèmes dans les 3 recueils du Parnasse contemporain
- 1884 — Poèmes tragiques comprenant « Le Sacre de Paris », « L’Albatros » et Les Érinnyes
- Publications posthumes
- 1895 — Derniers Poèmes comprenant Les États du Diable, Le Chemin de la Croix ou La Passion, L’Apollonide et Frédégonde
- 1902 — Premières Poésies et Lettres intime