Sa vie[]
Fils de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. Il est destiné au droit dès son plus jeune âge. Il va d'abord dans le collège D'Harcourt avant de fréquenter le collège de Beauvoir , où il étudie le droit et acquiert sa passion pour les poètes antiques.
Boileau est admis au barreau le 4 septembre 1656 mais sa profession le dégoûte rapidement. Il abandonne son métier d'avocat malgré l'avis de sa famille et part étudier la théologie à la Sorbonne. Malheureusement,cette entrepris échoue, malgré le bénéfice du prieuré de Saint-Paterne qui implique une rente de 800 livres qu'il rembourse lors du décès de son père en 1657. Boileau se consacre à la littérature. Il écrit plusieurs satires durant la période de 1660 à 1668. Dans ses satires, Boileau s'attaque à des contemporains dont il méprise le travail.
A l'inverse, Molière, Racine et La Fontaine sont admirés de l'écrivain. En 1665, il écrit une parodie du Cid, se nommant le Chapelain décoiffé. Les satires de Boileau sont écrites en vers et lors de la parution des sept premières en 1666, leur succès est important bien que ses adversaires le critiquent. Il en profite pour répondre par une satire. L'ensemble de ses satires sont attaquées par l'Abbé Cotin qui y trouve un manque de tact et de diplomatie, ainsi qu'une certaine arrogance.
A partir de 1669, Boileau évolue dans son style. En 1677, il devient historiographe du Roi et en 1684, il est élu à l’Académie Française. L'écrivain prend part durant cette période à la "Querelle des Anciens et des Modernes" contre les Modernes, notamment Charles Perrault, de 1687 à 1694, où il défend les auteurs antiques. En 1694, Nicolas Boileau écrit une satire contre les femmes où il accuse ces dernières de soutenir les Modernes.
Son œuvre[]
- 1666 : Les Satires
- Vers 1670 : Épîtres
- 1671 : Arrêt burlesque15
- Vers 1672 : Le Lutrin (Poème héroï-comique)
- 1674 : L’Art poétique
- 1688 : Dialogue sur les héros de roman
- Vers 1694 : Réflexions critiques sur Longin
- 1700 : Lettres à Charles Perrault
Traductions[]
- 1674 : Longin, Traité du sublime
Iconographie[]
Sur l'auteur[]
- 1712 – La vie de monsieur Boileau-Despréaux[8] par Pierre Desmaizeaux
- 1890 – Boileau par Antoine Ricard
- 1891 – Satires et portraits au dix-septième siècle : Boileau, Racine, La Bruyère avec notices par Emile Faguet
- 1919 – Boileau[9] par Gustave Lanson
- 1929 – L'art poétique de Boileau[10] par Antoine Albalat
- Bibliographie générale des œuvres de Nicolas Boileau-Despréaux et de Gilles et Jacques Boileau suivie des Luttes de Boileau : essai bibliographique et littéraire[11] par Émile Magne, en 2 volumes
- 1964 – Boileau par Pierre Clarac
- 1986 – Le Cas Boileau par Maurice Descotes
- 1989 – Nicolas Boileau-Despréaux, révolutionnaire et conformiste par Paul Joret
- 1990 – L'univers satirique de Boileau : l'ardeur, la grâce et la loi par Joseph Pineau
- 2016 – Boileau poète : "de la voix et des yeux" par Delphine Reguig
Sources[]
- ↑ Document iconographique - Notice BnF
- ↑ Document iconographique - Notice BnF
- ↑ Document iconographique - Notice BnF
- ↑ Document iconographique - Notice BnF. On peut lire en dessous : « Le Portrait de Boileau Despréaux est aporté sur le Parnasse par la poésie satirique : Apollon tend les bras pour le recevoir et les muses lui préparent des couronnes de laurier pour lui donner place entre les plus fameux poètes. On les voit toutes attentives à le considérer, et il n'y a pas jusqu'au cheval Pegase qui ne semble s'aplaudir d'avoir été monté par un si habile maître. »
- ↑ Document iconographique - Notice BnF
- ↑ Document iconographique - Notice BnF
- ↑ Document iconographique - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF