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Parnasse 1895 Chez Alphonse Lemerre à Ville d’Avrayè Paul Chabas

Les poètes du Parnasse d’après un tableau de Paul Chabas, Chez Alphonse Lemerre, à Ville d’Avrayè, 1895

Le mouvement parnassien est apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle dans le but de répondre aux romantiques qui estiment que la poésie doit être excessivement lyrique et sentimentale.

Contexte[]

Né dans toute l’Europe du bouleversement politique et social, le romantisme prétendait apporter de la nouveauté, non seulement dans les arts et les lettres, mais aussi dans les idées et dans les mœurs. Le romantisme prône un certain lyrisme et un fort engagement politique que les Parnassiens veulent abattre.

Manifeste[]

Le mouvement parnassien avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste. Les Parnassiens refusent le lyrisme des romantiques jugé obscène, et l’engagement politique car ils ne veulent pas se mêler de l’action politique.

Les Parnassiens publièrent un recueil collectif de poésie, Le Parnasse contemporain qui regroupait des œuvres de nombreux poètes tels que Baudelaire, Stéphane Mallarmé et Paul Verlaine.

Leconte de Lisle est donc le précurseur de ce mouvement car son œuvre poétique lui a conféré une certaine autorité. De plus, il a exprimé certains principes du mouvement parnassien auquel un grand nombre de poètes a adhéré.

Le poète Leconte de Lisle se consacre à la poésie et à son amour pour la mythologie grecque et l’exotisme, thèmes qui inspirent les Parnassiens. Ses écrits sont inspirés de l’environnement de son enfance sur l’Ile Bourbon et en Bretagne et de tous les voyages entrepris. Il voyage en Inde, en Indonésie, à l’Ile Maurice, au Cap, et à l’Ile Sainte-Hélène, alors qu’il évoque dans ses poèmes des « voyages en Orient ». Ainsi, on peut supposer qu’il a inventé ces derniers.

Leconte de Lisle a été le contemporain de nombreux artistes renommés tels que Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Baudelaire, Verlaine ou encore Mallarmé. Au lendemain de sa mort, un poète écrivait que Leconte de Lisle « avait rendu leurs anciens noms aux dieux ».

Sources[]


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