Sa vie[]
Plaute est né à Sarsina, en Ombrie, aux frontières du pays gaulois où se faisaient sentir les influences celtiques et étrusques.
Pauvre, mais de naissance libre, il vint sans doute très tôt à Rome. Il serait devenu alors boulanger et a connu une extrême misère.
Peu après, Plaute se mit à travailler comme charpentier ou machiniste de théâtre, activité ayant sans doute éveillé son amour pour la scène où se révèlent bientôt ses talents d'acteur.
Il conta donc du théâtre, dont voici les titres par ordre alphabétique en latin : Emphitruo, Asinnaria, Aulularia, Bacchides, Captivi, Casina, Cistellaria, Curculio, Epidicus, Menaechmi, Mercator, Miles, Glorioasus, Mostellaria, Persa, Poenulus, Pseudolus, Rubens, Stichus, Trisnummus, Truculentus, Vidularia
Son originalité consiste à avoir un spectacle complet en réintroduisant dans la comédie grecque, la farce populaire et la comédie musicale
Procédés Comiques[]
Il utilise principalement le comique de caractère qui exagère les défautes du personnage. C’est principalement pourquoi la plupart des titres de ces œuvres sont en rapport avec le personnage principal de la pièce.
Le comique de Répétition est aussi, utilisé, pour appuyer sur un fait ou un mot qui introduit donc un idée un peu ‘‘forcée’’
Le comique de mot chez Plaute est souvent caché, où plus ou moins présent en fonction des pièces.
Les Pièces de Plaute étaient jouées par des acteurs avec des masques. Des hommes.
Le comique des noms est utilisé chez Plaute pour, encore un fois, accentuer le caractère du personnage portant le nom en question
Le comique de situation est encore et toujours là chez Plaute, pour simple et bon raison que toutes ses pièces en comportent, c’est souvent les plus drôles…
Ses procédés comiques, Plaute les a trouvés chez les Grecs et la Comédie nouvelle, dans la farce populaire italienne, dans les saillies du peuple.
Sujets traités[]
Le Thème général est traité par Plaute avec beaucoup de variété. On a pu distinguer opéras-comiques à divertissement final, comédies d’intrigues, comédies psychologiques, comédies morales.
Mais on peut aussi classer les pièces selon les proportions de chanté, de parlé et de récitatif.
Ses écrits[]
- -200 – Stichus
- -193 – Le Charançon ou Le Parasite (Curculio)
- -191 – L'Imposteur (Pseudolus)
- -187 – Amphitryon (Amphitruo)
- La Comédie des ânes ou L'Asinaire (Asinaria)
- La Marmite ou L'Aululaire (Aulularia)
- Les Bacchis ou Les Bacchides (Bacchides)
- Les Captifs (Captivi)
- Casina ou les tireurs de sort (Casina uel sortientes)
- La Cassette ou La comédie de la corbeille (Cistellaria)
- Epidicus
- Les Ménechmes (Menaechmi)
- Le Marchand (Mercator)
- Le Soldat fanfaron (Miles gloriosus)
- Le Revenant ou La Comédie du fantôme (Mostellaria)
- Le Persan ou Le Perse (Persa)
- Le Petit Carthaginois (Poenulus)
- Le Cordage (Rudens)
- Les Trois Écus (Trinummus)
- Le Brutal (Truculentus)
La Marmite[]
Dont s’est inspiré Molière pour L’Avare, La Marmite est la comédie de la marmite pleine d’argent trouvée par le vieil et pauvre Euclion. Il a une fille, Phaedra, que veulent épouser Megadorus et son neveu Lyconides. Un esclave, Strobile, finit par voler le trésor (alors que Euclion le cachait partout, le changeant de place tous les quatre matins) Lyconide, le maître de Strobile, obtient la main de Phaedra en rendant le trésor à Euclion.
Sur l'auteur[]
- Livres
- 1969 – Plaute. Lexique inverse, listes grammaticales, relevés divers par Albert Maniet
- 1985 – Salve lucrum : ou l'Expression de la richesse et de la pauvreté chez Plaute par Monique Crampon
- 1997 – Plaute et Rome ou Les ambiguïtés d'un marginal par Claude Pansiéri
- 2000 – Ars : étude sémantique de Plaute à Cicéron par Élisabeth Gavoille
- 2012 – Pour la beauté du jeu : la construction des personnages dans la comédie romaine : Plaute, Térence par Marion Faure-Ribreau
- 2018 – Plaute et Aristophane : confrontations, sous la direction de Marion Faure-Ribreau
Sources[]
- Du livre : « Littérature latine et vie romaine » 1988 Édition Bordas…
- ↑ Dessin de Evelio Torent dans une édition de 1905 - Notice BnF