Sa vie[]
Lol Thomas More est né d'un père avocat et chevalier. Il devient très vite membre du mouvement humaniste mais c'est également un philosophe anglais.
Dès 1496, More étudie à l'université d'Oxford, puis dans une école de droit à Lincoln's Inn. On le décrit comme un étudiant doué, d'une énergie débordante et joyeuse parlant en grec et en latin avec une grande aisance. Il rencontre Erasme en 1499 qui en fait l'éloge. En 1504, More devient membre du Parlement. En 1505, il se marie avec Jane Colt, avec qui il aura plusieurs enfants , mais Jane décède en 1511 et More se remarie avec Alice Middleton.
Après s'être opposé aux taxes demandées par Henri VII, il se retire quelques temps en France en 1508. More hésite longtemps entre vie religieuse et vie politique, mais préfère la vie politique . En 1509, l'arrivée au pouvoir d'Henri VIII permet à More d'être nommé maître des requêtes, le Roi lui confie alors plusieurs missions aux Pays-Bas et en France, puis plus tard en Espagne en tant que Chancelier du Royaume (en 1529). A 21 ans, il s'inscrit au barreau, et enseigne ensuite le droit jusqu'en 1510. A partir de là, More devient avocat pour les marchands de la ville, puis il est élu comme sous-shérif par les Londoniens. En 1516, il fait paraitre L'Utopie et en 1523 participe au scandale concernant les thèses luthériennes .
En 1530, suite à l'affaire du schisme de l’église anglicane, Thomas More tente plusieurs fois de démissionner, et le roi finit par accepter en 1532. En 1534, il est accusé de complot avec une nonne, il est donc très rapidement emprisonné à la tour de Londres (quatre jours après son refus d'obéissance à l'Acte de succession du Parlement). Le 1er juillet 1535, Thomas More est amené devant les juges, il est accusé de haute trahison et condamné, puisqu'il a refusé la validité de l'Acte de Succession. Il est d'abord condamné à être pendu mais le roi change la sentence en décapitation.Le 6 juillet 1535, More est amené à l'échafaud pour être exécuté et son corps est enterré à la tour de Londres, dans une tombe anonyme.
Son œuvre[]
Nombreux sont ses écrits, nous n'en mentionnons ici que quelques uns :
- 1516 : L'Utopie (De optimo rei publicæ statu, deque nova insula Utopia)
- 1520 : Epigrammata
- 1523 : Responsio ad Lutherum
- 1535 : La tristesse du Christ (De Tristitia Christi)
Sur l'auteur[]
- 1847 – Thomas Morus et son époque (Sir Thomas More : his life and times)[1] par William J. Walter
- 1980 – Thomas More : 1477-1977, colloque international tenu en novembre 1977
- 1981 – L'Utopien et le lanternois : les pseudonymes et les cryptogrammes français de Thomas More et François Rabelais par Léon Hermann
- 1984 – Sir Thomas More : humaniste et martyr par Louis Bouyer
- 1989 – Sir Thomas More : genèse d'un saint (The Making of a saint) par Thomas J. Mc Govern
- 1992 – Thomas More : "un homme pour toutes les saisons" par Germain Marc'hadour
- 1994 – Satire et humour dans les œuvres de jeunesse de Thomas More par Jean-Claude Margolin
- 2002 – Petite vie de Thomas More par Philippe Godding
- Thomas More : l'homme complet de la Renaissance par Élisabeth-Marie Ganne
- 2012 – Thomas More : la face cachée des Tudors par Bernard Cottret
- 2013 – La constance de Thomas More par Pierre Allard
- Thomas More, 1478-1535 : au risque de la conscience par Jacques Mulliez
- 2015 – Thomas More : l'homme complet de la Renaissance par Élisabeth Marie Ganne
- 2016 – Thomas More par Marie-Claire Phélippeau
- 2019 – Thomas More : apôtre de la conscience par Dominique Bar, Gaëtan Évrard
Sources[]
- ↑ Consultable sur Gallica - Notice BnF